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Paon, Papillon, Pêcher (ennemis), Pégomye, Péritèle, Phalène, Phasie, Philanthe, Phosphène, Phrygane, Phyllodecte, Phylloxéra, Phytonome, Piéride, Pimple, Platycère, Platygastre, Platyparée, Platype, Poirier (ennemis), Pois (ennemis)
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Nom donné à divers papillons dont la livrée, richement
colorée et ornée d'ocelles, rappelle le plumage du paon.
Les principaux sont : le Grand Paon de jour (Vanessa io
[ Lép.Nymphalidé] ) [ V. Vanesse]
; le Grand Paon de nuit (Saturnia pyri [
Lép. Staturniidé] ), grand papillon nocturne indigène
de 12 centimètres d'envergure, apparaissant au printemps et pondant
ses oeufs sur les feuilles des arbres fruitiers; sa chenille, très
vorace, atteint la grosseur du doigt (V. Saturnie et la pl. en couleurs
Papillons); le Moyen Paon (Saturnia spini), le Petit Paon
(Saturnia pavonia ou Saturnia carpini).
On donne le nom de papillon à tous les insectes de l'ordre des
Lépidoptères, à quatre ailes écailleuses, à
pièces buccales transformées en trompe enroulée en spirale,
à antennes en massue chez les papillons diurnes, filiformes,
pectinées ou plumeuses chez les papillons de nuit. V. pl, en couleurs
et figure 975. Les sexes se différencient par la taille, le coloris;
les mâles sont souvent plus petits que les femelles. Certaines femelles
sont aptères (Phalène hyémale
[
Cheimatobie,
Operophtera brumata] ). Ces papillons passent par les trois
états de larve (ou chenille), chrysalide (ou nymphe), insecte parfait
(ou imago).
A part les papillons séricigènes (Bombyx du mûrier),
tous les papillons sont nuisibles, non par l'adulte, qui vit du nectar des
fleurs et propage le pollen, mais par la larve ou chenille. V.
Lépidoptères.
Pêcher (ennemis)
Genre d'insectes Diptères Brachycères, de la famille des
Anthomyidés [Muscidés] ( fig. 1041),
surtout répandus dans l'Hémisphère nord. Les larves
mineuses de ces insectes sont surtout nuisibles; elles vivent à
l'intérieur des feuilles, en rongent le parenchyme et les
détruisent. A signaler la Pégomye de l'oseille (Pegomya
acetosae et la Pégomye de la betterave ou Mouche de la
betterave (Pegomya hyosciani). Toutes deux ont deux
générations par an.
Remède: arracher et brûler les feuilles ou, mieux encore, alterner
les cultures.
Fiche HYPPZ de la Mouche de la Betterave, Pegomyia betae
Genre d'insectes Coléoptères rynchophores
[Curculionidés], renfermant des charançons
oblongs, gris, globuleux, marqués parfois de taches foncées.
Le Péritèle gris (Peritelus griseus
[P. sphaeroides]) s'attaque à
la vigne, dont il ronge les jeunes pousses (fig 1066).
On le détruit par des injections de sulfure de carbone, faites en
automne, ou par l'enfouissement de tourteau de colza.
Genre d'insectes Lépidoptères, comprenant des papillons à corps grisâtre ou fauve, variés parfois de mouchetures ou de raies brunes ( fig. 1095), et vulgairement appelés géomètres, tandis que leurs chenilles sont dites arpenteuses, parce que, au lieu de ramper par ondulations, comme les autres chenilles, elle élèvent leur corps en boucle pour rapprocher l'extrémité postérieure de l'antérieure fixée, comme pour mesurer le chemin parcourru; ce curieux mode de progression a pour cause l'absence d'appendices locomoteur sur la région moyenne du corps.
[Lép. Géométridés]
Genre d'insectes diptères (fig.1097), renfermant des mouches fauves, grises et noires, remarquables par leur grosse tête à yeux rouges. Elles pondent souvent leurs oeufs dans le corps des chenilles.
Le genre Phasia, dans le Glossaire progressif
Genre d'insectes hyménoptères, dont une espèce, le Philanthe apivore (Philanthus triangulum [Hym. Sphécidé]) [ fig. 1100], commun en France, creuse des terriers et nourrit ses larves avec des abeilles domestiques.
Le Philanthe dans le Glossaire progressif
Genre d'insectes coléoptères (fig. 1108) comprenant de petits lampyres [Col. Lampyridés] phosphorescents, communs en France, qui se rendent utiles en mangeant des escargots et des limaces.
Genre d'insectes névroptères [Trichoptères], de la famille des Phryganidés (fig1112), très communs au bord des eaux. Leurs larves vivent sous l'eau dans un fourreau soyeux renforcé de brindilles, de débris de coquilles formant carapace, On se sert de ces larves comme amorce pour la pêche des poissons blancs.
Genre de Coléoptères phytophages habitant les régions
tempérées et dont une espèce est très nuisible
à l'osier (fig. 1114) ou Phratore de l'osier (Phyllodecta
vulgatissima [Col.
Chrysomélidé] ), appelée vulgairement, suivant
les régions, Petite Chrysomèle bleue de l'osier, Bleu
de l'osier, Bluette, Pibole bleue et, abusivement, Altise
de l'osier, est un petit Coléoptère de 5 à 6
millimètres de long, à livrée très brillante.
Elle passe l'hiver à l'état d'insecte parfait sous les
écorces des arbres et au printemps s'attaqué aux pousses nouvelles;
bientôt a lieu l'accouplement, et les femelles pondent à la
face inférieure des feuilles les plus tendres des petits tas d'oeufs
jaunâtres, d'où sortent, une dizaine de jours plus tard, des
larves qui dévorent la face inférieure des feuilles en ne laissant
subsister qu'une mince pellicule de parenchyme en apparence saine, mais qui
ne tarde pas à se dessécher et à tomber,
Ces larves gagnent le sol pour se nymphoser, après quinze ou vingt
jours de vie aérienne, et il peut y avoir ainsi deux ou même
trois générations de phyllodectes dans l'année.
La Phyllodecte de l'osier a occasionné d'importants dégâts
dans les oseraies de la Loire-Inférieure et de la Gironde ; elle attaque
plus particulièrement l'osier blanc.
On emploie contre elle la bouillie nicotinée ; l'épandage doit
être fait le matin et de telle sorte que 1e liquide insecticide atteigne
les deux faces des feuilles.
Genre d'insectes hémiptères, famille des Aphididés
[Phylloxeridés] , comprenant de minuscules
pucerons dont l'espèce type vit sur les feuilles du chêne
(Phylloxera coccinea où elle détermine des taches rouges
caractéristiques ( fig. 1115, A et B). Une autre espèce plus
dangereuse, le Phylloxera vastatrix [Viteus
vitifoliae] , s'attaque à la vigne (fig. 1115, 1 à
14). Nous ne nous occuperons que de cette dernière espèce que
nous désigne sous le nom de Phylloxéra.
Le Phylloxéra a été introduit d'Amérique en Europe
avec les vignes américaines. On l'observa pour la première
fois dans le Gard, en 1864, et il fut déterminé, en 1868, par
Planchon. L'invasion se fit sentir en France surtout de 1873 à 1880
; elle prit les proportions d'une véritable calamité ; plus
de la moitié des vignes furent détruites et la production
réduite des deux tiers; le commerce eut à subir, de ce double
chef, une perte qui se chiffra par plusieurs milliards.
Caractères
Le Phylloxéra se montre sur la vigne sous deux formes, les sexués
(mâles et femelles) et les asexués ou agames. Les sexués
proviennent des oeufs pondus par des phylloxéras ailés qu'apporte
le vent; ils sont totalement dépourvus d'appareil digestif, mais leurs
organes génitaux sont très développés, leur seule
fonction étant la reproduction ; ils s'accouplent donc dès
leur naissance, pour disparaître, le mâle (9) sitôt
l'accouplement, la femelle (10) après la ponte d'un oeuf d'hiver,
qu'elle accroche aux sarments, sous les écorces ou aux échalas
(11). L'oeuf d'hiver éclôt au printemps, donne naissance à
des phylloxéras sans ailes ou phylloxéras aptères
asexués (n°.a 3, 4 et 5), qui vivent sur les parties aériennes
de la vigne, provoquant sur la face inférieure des feuilles la formation
de galles (13 et 14) [fréquentes sur les vignes américaines],
où ils se reproduisent par parthénogénèse (mode
de génération par lequel une femelle reproduit son espèce
sans avoir été fécondée par un mâle), pondant
de 500 à 600 oeufs ( pseudovas) d'où sortiront d'autres
phylloxéras producteurs de galles ou phylloxéras gallicoles,
qui pondront à leur tour, et ainsi de suite jusqu'à l'automne.
Vers 1a fin de l'été., beaucoup de ces phylloxéras
aériens émigrent vers les racines, où ils pondront chacun
une trentaine d'oeufs donnant naissance aux phylloxéras qui vivent
sur les racines ou phylloxéras radicicoles, lesquels ont O mm,75 de
longueur sur 0 mm,50 de largeur (1, 2). Ceux-ci passent l'hiver engourdis
dans le sol; au printemps, ils se réveillent pour continuer leur vie
souterraine et donner naissance à d'autres phylloxéras
aptères ou à des phylloxéras qui subissent encore deux
mues et deviennent des nymphes (6 et 7), puis des phylloxéras ailés
(8). Tous ces phylloxéras (aptères ou ailés) sont
asexués et se reproduisent par parthénogénèse,
Les phylloxéras ailés gagnent la surface du sol et,
entraînés par le vent, vont au loin propager le fléau.
Tombés sur des vignes, ils se logent à la partie inférieure
des feuilles, ainsi que nous l'avons dit plus haut, et produisent des galles,
sortes de petits sacs cloisonnés, dans les cloisons desquels ils pondent
une grande quantité d'œufs d'où sortiront des
phylloxéras asexués.
Dégâts
Les phylloxéras les plus redoutables sont ceux qui vivent sur les
racines de la vigne ou radicoles (1, 2). Ils sont munis d'un suçoir
qu'ils enfoncent dans les racines pour en sucer la sève; ils
déterminent ainsi sur ces racines des nodosité: et des
tubérosités (12 à 14). Les nodosités se produisent
lorsque l'insecte pique la jeune racine près de son extrémité;
il en résulte une déformation en tête d'oiseau quelquefois
assez grosse, lorsque plusieurs piqûres ont été faites
voisines les unes des autres; cette partie de la racine pourrit et meurt;
en général, les nodosités ne sont pas très
dangereuses, parce qu'elles n'intéressent que l'extrémité
des racines. Cependant elles ouvrent la porte aux agents de décomposition.
Les tubérosités sont au contraire très graves; elles
se produisent sur les parties de la, racine plus anciennes. Au point piqué
les tissus se décomposent peu à peu et toute la partie de la
racine située en dessus finit par périr ; la vigne, privée
d'une grande partie de ses racines, ne peut plus s'alimenter et meurt.
Les vignes américaines présentent beaucoup moins de
tubérosités, et des tubérosités plus petites,
ainsi que beaucoup moins de nodosité que les vignes françaises.
En général, aucune vigne française ne résiste
au phylloxéra, -greffe.) Dans un vignoble attaqué par le
phylloxéra, on voit un ou plusieurs ceps morts entourés de
ceps plus ou moins chétifs, comme chlorosés, formant ainsi
au milieu de la vigne ce que l'on appelle une tache phylloxérique.
La destruction de la vigne est plus ou moins rapide suivant le climat et
la nature du sol; dans les régions chaudes (région du Midi),
la multiplication de l'insecte se fait très bien et la vigne périt
rapidement en deux ou trois ans; dans les régions du Nord, la vie
de l'insecte se fait moins bien, la vigne périt bien moins vite.
Traitement.
I. Moyens de préservation, Ils ont pour but d'empêcher l'invasion
phylloxérique. Parmi les procédés employés, on
peut citer : 1° La culture de la vigne dans les sables. Elle est basée
sur ce fait qu'une vigne plantée en terrain contenant de 65 à
70 pour 100 de sable siliceux fin reste indemne, parce que l'insecte y circule
difficilement et qu'il s'y développe mal, surtout si le sous-sol est
rempli d'eau, comme cela a lieu sur les bords de 1a mer, des fleuves ou des
rivières : la capillarité assurant une imbibition suffisante
pour noyer l'insecte. Aussi a-t-on planté des vignobles dans les dunes
de la Méditerranée et de l'océan Atlantique.
2° Greffage de la vigne sur souche américaine. On conserve
généralement le cépage indigène en le greffant
sur un sujet américain résistant au phylloxéra. (V.
Greffage, Hybridation, Porte-Greffe.) La plupart des vignobles ont
été reconstitués de cette façon, et, si l'invasion
philloxérique n'a pu être arrêtée, du moins a-t-on
obtenu des vignes qui jouissent d'une certaine immunité,
c'est-à-dire qui peuvent vivre avec le phylloxéra.
II. Moyens de destruction. 1° Submersion. Elle consiste à couvrir
le sol de la vigne attaquée d'une couche d'eau qui chasse l'air et
fait périr le phylloxéra par asphyxie. V. Submersion.
2° Emploi des insecticides. Les meilleurs insecticides employés
sont le sulfure de carbone et le sulfocarbonale de potassium.
Traitement par le sulfure de carbone. En principe, on introduit dans le sol,
autour des ceps, à l'aide d'appareils appelés pals injecteurs
ou de charrues sulfureuses ( fig. 1116), une certaine quantité de
sulfure de carbone ; ce liquide, très volatil, émet des vapeurs
qui tuent l'insecte sur les racines de la vigne. V, Pal et Sulfurage.
Traitement au sulfocarbonale de potassium. Il consiste à employer
en moyenne, par hectare, 350 kilogrammes, additionnés de 120 à
150 mètres cubes d'eau pour faire pénétrer l'insecticide
dans les couches profondes du sol; on creuse des cuvettes autour des souches,
on verse la solution et, quand tout le liquide a pénétré
dans le sol, on les comble. Dans le sol, le sulfocarbonate de potassium,
sous l'influence de l'acide carbonique et de l'humidité du sol, se
décompose et forme du sulfure de carbone, de l'acide sulfhydrique,
deux antiseptiques qui tuent les insectes. Le traitement au sulfocarbonate
de potassium est très coûteux; aussi, dans la plupart des cas,
lui a-t-on préféré le sulfure de carbone.
Désinfection des boutures et des plants racinés. Pour éviter
d'introduire le phylloxéra dans une région indemne, il faut
désinfecter les boutures et les plants racinés que l'on
désire y planter. Cette désinfection peut se faire ;1°
par l'eau chaude à 53 degrés, dans laquelle on trempe les boutures
pendant cinq minutes; cette température est suffisante pour tuer l'insecte
et ses oeufs d'Hiver sans nuire à la reprise de la bouture; 2°
par la solution de sulfocarbonate de potassium à la dose de 1 litre
pour 200 litres d'eau, dans laquelle on trempe les boutures pendant une minute
environ et qu'on lave ensuite à grande eau.
Badigeonnage des souches (procédé Balbiani). Pour détruire
l'oeuf d'hiver, Balbiani a proposé le badigeonnage des souches à
l'aide du mélange suivant :
Huile lourde de houille. 20 parties
Naphtaline brute 60 -
Chaux vive
120-
Eau
400-
On dissout la naphtaline dans l'huile lourde et l'on verse le mélange
sur la chaux, cette dernière ayant été préalablement
humectée avec un peu d'eau pour la faire foisonner. On ajoute ensuite
le reste de l'eau en remuant bien le mélange. Avant de faire le
badigeonnage, on pratique un léger décorticage des souches
avec un gant métallique (gant Sabatié) ou des brosses
métalliques. Les badigeonnages se font au pinceau après la
taille, fin février ou mars. Ils détruisent bien les oeufs
d'hiver, mais la destruction de ces oeufs ne met pas obstacle à la
formation de nouvelles colonies, comme on le prétend. Boiteau a, en
effet, démontré :
1° Qu'il n'est pas absolument nécessaire aux phylloxéras
radicicoles de passer par la forme sexuée pour reprendre leur puissance
de reproduction, mais qu'il leur suffit souvent pour cela de redevenir
phylloxéras gallicoles pendant quelque temps ;
2° Qu'il peut y avoir quelques phylloxéras sexués sur
les racines ;
3° Que vingt-cinq générations de phylloxéras
radicicoles peuvent se succéder durant plusieurs années, sans
que la faculté de reproduction s'annule.
Fiche HYPPZ du Phylloxéra de la Vigne
Genre d'insectes coléoptères, de la famille des Curculionidés
(fig. 1117) dont une espèce, appelée communément
Charançon de la luzerne (Phytonomus variabilis
[Hypera postica ), et par les
Américains, alfalfa-weevil, importée accidentellement d'Europe,
a provoqué des dégâts très importants dans les
cultures de luzerne de la région du lac Salé (Utah) et des
États de Wyoming et Idaho.
Le Charançon de la luzerne pond ses oeufs dans les tiges de la plante;
les larves qui sortent de ces oeufs cheminent lentement en rongeant tiges
et feuilles, puis se renferment dans un cocon soyeux pour se chrysalider.
Le bureau d'Entomologie des États-Unis, mettant en pratique la
méthode rileyenne (V. Insecte [destruction des insectes nuisibles]),
put réussir à acclimater un ennemi naturel du phytonome. Cet
auxiliaire (Canidiella) est un ichneumonide qui dépose ses
oeufs dans les cocons des larves du charançon. Indépendamment
de ces mesures de protection, la lutte directe an moyen d'insecticides, la
modification des méthodes culturales, ont été misés
en oeuvre également pour arrêter la propagation du phytonome,
contrarier son évolution et circonscrire ses ravages.
Fiche HYPPZ du Phytonome de la Luzerne
Piéride
Genre d'insectes lépidoptères renfermant des papillons de taille
moyenne, généralement blancs ou jaune pâle avec des taches
noires. Les chenilles sont cylindriques, allongées, atténuées
aux deux extrémités, couvertes de poils courts et légers,
Les chrysalides sont attachées par l'extrémité caudale
et, en outre, soutenues par une ceinture transversale qui les maintient
inclinées. Parmi les espèces dont les chenilles sont très
nuisibles, on peut citer :
Le Grand Papillon blanc du chou (Pieris brassicae) [fig.1133].
La chenille mange les feuilles des diverses variétés de choux,
(fig 1134) et des autres crucifères ; elle, est d'un gris verdâtre
avec trois lignes jaunes longitudinales et des poils blanchâtres, et
atteint près de 5 centimètres de longueur. Elle vit en groupes,
La chrysalide est blanche avec des taches jaunes et noires, Le papillon sort
en, août et septembre. Une nouvelle ponte a lieu et les chrysalides
de cette seconde génération passent l'hiver et se transforment
en insectes parfaits en mai ou juin. La femelle pond ses oeufs à la
surface des feuilles; ces oeufs sont disposés par plaques de couleur
blanc jaunâtre.
Destruction
1° Utiliser les enfants pour détruire les plaques d'oeufs ; si
possible, capturer les papillons au filet lorsqu'ils viennent pondre; 2°
Saupoudrer le soir, à la rosée, les plantes attaquées
avec une matière pulvérulente (chaux à la dose de 5
kilogrammes par are), arroser avec de l'eau chauffée à 45
degrés, pulvériser les choux avec une solution de savon noir,
à raison de 25 grammes par litre d'eau, ou émulsion à
10 pour 100 de sulfure de carbone dans l'eau. Certains insectes contribuent
à détruire les chenilles de piérides, notamment le
Microgaster aggloméré
[Cotesia (=Apanteles) glomerata,
Hym. Braconidé], dont la femelle pond ses oeufs dans le corps
des chenilles ;
Le Petit Papillon blanc du chou (Pieris rapae) La chenille
s'attaque également au chou, au navet, à la rave; elle ressemble
à l'espèce précédente, mais elle est plus petite
; même ressemblance, pour le papillon. La femelle pond ses oeufs
isolément et non par groupes. On détruit la chenille comme
pour l'espèce précédente ;
La Piéride du navet (Pieris napi). La chenille a les
mêmes moeurs que celles des deux espèces précédentes.
Le papillon est blanc veiné de vert. Mêmes procédés
de destruction que pour les espèces précédentes ;
La Piéride des aubépines (pieris cratgaei) La
chenille mange non seulement les feuilles de l'aubépine, mais aussi
celles des arbres fruitiers, tels que pruniers, amandiers, cerisiers, etc.
Elle se tient en société, dans une toile commune qu'elle quitte
seulement pour aller ronger les feuilles et les bourgeons. Elle a le dos
brun noirâtre avec deux bandes longitudinales fauves et le reste du
corps gris ; 1a tête est noir luisant. La chrysalide est blanc
verdâtre, avec deux lignes latérales jaunes et de nombreuses
taches noires. L'adulte pond, à l'automne, ses oeufs par tas sur les
arbres fruitiers ; les chenilles éclosent peu après et construisent
une toile à l'abri de laquelle elle passent l'hiver. Destruction ;
écheniller les arbres fruitiers et les aubépines, au commencement
du printemps.
Fiche HYPPZ de la
Piéride du
chou
Fiche HYPPZ de la
Piéride de
la rave
Genre d'insectes hyménoptères voisins des ichneumons et dont une espèce, le Pimple instigateur (Pimpla instigator) [= P. rufipes, Hym. Ichneumonidé], long de 4 à 10 millimètres et de couleur noire, se rend très utile en détruisant les chenilles processionnaires du chêne.
Genre d'insectes coléoptères lamellicornes voisins des lucanes ou cerfs-volants et dont une espèce, appelée aussi Chevrette bleue (Platycerus caraboides) [Col. Lucanidé], est nuisible aux chêne, hêtre, saule, dans le bois desquels sa chenille commet souvent d'importants dégâts.
Genre d'insectes hyménoptères térébrants [Platygastéridés], entomophages, dont les larves se développent dans le corps de toutes sortes de chenilles. Ce sont donc d'utiles auxiliaires du cultivateur.
Genre d'insectes diptères brachycères renfermant des mouches d'Europe, de taille médiocre, rousses ou grises, à ailes arrondies, fortement tachées de noir. Une espèce, la Platyparée de l'asperge (Platyparea poeciloptera) [Téphritidé] [ fig. 1192], est nuisible dans les cultures d'asperges.
Fiche HYPPZ de la Mouche de l'asperge
Genre d'insectes coléoptères [Platypodidé] . Les platypes sont allongés, cylindriques, avec une tête large à front aplati, roux ou bruns, vivant dans le bois de divers arbres. Le Platypus cylindrus, qui vit aux environs de Paris, affectionne les vieux chênes et les châtaigniers.
Poirier (ennemis)
À suivre :
Pois (ennemis), Poliste, Pomme de terre (ennemis), Pou, Procrustre, Proctotrupe, Prosopis, Prospaltelle, Psylle, Psylomie, Puce, Puceron, Punaise, Pyrale.
Vers la page d'accueil d'OPIE-Insectes