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À la page des S :
Saperde, Sarcophaga, Sarcophile, Saturnie, Sauterelle, Scarabé, Schizoneure, Sciara, Scolyte, Scutelliste, Séricaire, Sésamie, Sésie, Silphe, Simulie, Sirex, Smérinthe, Sphinx, Staphylin, Stégomyie, Sylviculture (ennemi), Syrphe,
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Saperde
Genre d'insectes coléoptères longicornes [Cérambycidés]
dont une espèce,
la Saperde chagrinée (Cerambyx [Saperda]
carcharias ), est très
commune en Europe (fig.1658); sa larve cause de grands
dégâts
sur les peupliers.
Sarcophaga
Genre d'insectes diptères [Sarcophagidés](fig,
1667) renfermant de grosses mouches,
vulgairement connues sous le nom de mouches grises de la viande.
L'espèce
la plus connue est la sarcophaga carnaria, qui pond
sur les viandes,
fraîches ou en décomposition, et qui est
très commune
en été, même dans les maisons. V.
Mouche.
Sarcophile
Grosse mouche grise (fig. 1668) dont les larves très
carnassières
dévorent les tissus des animaux vivants, occasionnant chez
l'homme
une affection connue sous le nom de myasis.
Saturnie
Genre d'insectes lépidoptères bombyciens [Saturniidés]comprenant
d'assez
nombreuses espèces de grands et beaux papillons nocturnes,
roux bruns,
variés de gris, avec un grand ocelle rouge et bleu au milieu
de chaque
aile. On les appelle vulgairement paons de nuit.
Les chenilles, d'un beau vert, portent des tubercules bleus ou rouges,
Elles
sont nuisibles aux arbres fruitiers, V, pl. en couleurs Papillons.
Sauterelle
Nom sous lequel on désigne les insectes
orthoptères de la famille
des locustidés, comprenant les sauterelles proprement dites (Locusta)
et les criquets. A signaler la Grande
Sauterelle verte (Locusta
viridissimus [Tettigonia viridissima, Tettigoniidé]
) [ fig 1684), qui est omnivore et
détruit certains
insectes; le Dectique
gris (Decticus verrucivorus [Tettigoniidé]), [ fig.
1685],
à ailes courtes, plus petit et plus commun dans les
prairies ;
l'Éphippigère de Béziers [Éphippigère des vignes, Hotteux, Porte-selle, Ephippiger ephippiger, Ephippigéridé], qui
s'attaque aux feuilles
de la vigne.
De coloration verte ou jaunâtre, avec des pattes
postérieures
fort longues leur permettant de faire des sauts puissants, les
sauterelles
vivent dans les prairies et sont très nuisibles. Les
femelles ont
l'abdomen terminé par un oviscapte en forme de sabre, avec
lequel
elles déposent leurs oeufs dans la terre. V. Criquet.
Le sens moderne de "sauterelle" est Orthoptère Ensifère.
Scarabée
Nom général donné aux insectes
coléoptères,
lamellicornes, de la tribu des dynastinés. Ce sont des
insectes de
grande taille, surtout ceux des régions tropicales,
à antennes
courtes, terminées en massue. Les mâles portent
souvent des
cornes insérées sur la tête ou le
corselet; ils ont aussi
le corps plus allongé que les femelles. Les larves sont
généralement blanches, épaisses,
cylindriques,
recourbées en arc et accomplissent leur nymphose dans des
coques.
Ces larves vivent essentiellement de matières
végétales,
le plus souvent empruntées aux arbres; elles sont donc
redoutables
pour les plantations arbustives. Le Scarabée
sacré ou Bousier
[Scarabaeus sacer, Scarabéidé] (fig. 1694, 1695); qui vit sous nos climats, appartient au genre Ateuchus.
Il amasse en boules (pilules) du crottin de cheval ou de mouton et
roule
ces boules jusqu'à son terrier. Citons encore le Scarabée
dichotome [Trypoxylus dichotomus septentrionalis ?], qui vit en Sibérie et au Japon; le Scarabée hercule
[Dynastes hercules] des Antilles, le Scarabée centaure [Augosoma centaurus ?] de la Guinée,
etc.
Genre d'insectes hémiptères ou pucerons dont l'espèce type est le Puceron lanigère [Eriosoma lanigerum, Hémiptère Pemphigidé] . V. Puceron
Fiche HYPPZ du Puceron lanigère du pommier.
Sciara
Genre d'insectes diptères, de la famille des Mycetophilidés,
comprenant une centaine d'espèces d'Europe. Les sciaras sont
de petites
tipules grisâtre, avec les ailes rembrunies; leurs larves se
développent dans les champignons, dans les racines et aussi
dans les
fleurs comme celles de la Sciara piri [?] nuisible aux poiriers.
Scolyte
Genre d'insectes coléoptères rhynchophores, type
d'une famille
dite des Scolytidés, comprenant, outre les scolytes
proprement dits,
les bostryches et les hylésines, tous de petite taille, mais
grands
destructeurs de bois (xylophages).
Les scolytes s'attaquent surtout aux arbres languissants ou
récemment
abattus, parce que. la circulation de la sève y est
très faible
et ne contrarie pas leur travail.
Les galeries des scolytes forment d'élégantes
séries
de sillons rayonnants, dont la forme, le nombre et les dimensions sont
caractéristiques des espèces (fig.1713). Elles
consistent
essentiellement en une galerie maternelle ou de ponte, assez large,
communiquant
avec l'extérieur par un orifice arrondi. Dans cette galerie
principale
chaque femelle dépose ses oeufs. La galerie est simple quand
la femelle
est seule, bifurquée quand, il s'y adjoint un
mâle, comme chez
certaines espèces; elle présente alors une partie
large dite
chambre d'accouplement. Cette galerie est étoilée
quand un
seul mâle féconde plusieurs femelles.
Dans 1a galerie principale, la femelle creuse des excavations
latérales
équidistantes, dans chacune desquelles un oeuf est pondu.
Chaque jeune
larve, aussitôt née, se met à ronger le
bois dans une
direction perpendiculaire, ou presque, à celle de la galerie
maternelle;
ainsi se forment les galeries latérales ou galeries de
larves, qui
vont en s'élargissant au fur et à mesure de la
croissance de
la larve; à l'extrémité est une partie
plus large ou
chambre de nymphose.
Le scolyte destructeur (scolitus destructor) [ fig. 1713], long de 4
à
5 millimètres, est d'un noir brillant. De mai en juillet, il
ronge
les jeunes pousses de l'orme, puis les femelles
pénètrent dans
l'écorce et creusent leur galerie, qui ne
présente pas de chambre
d'accouplement. Quand la galerie est assez avancée, la
femelle revient
à reculons vers l'entrée et laisse saillir son
abdomen au dehors;
un mâle la féconde; la femelle alors rentre dans
la galerie,
continue son travail, pond une centaine d'oeufs et meurt. Les larves
rongent
le bois tout l'hiver, deviennent adultes en mai et s'envolent
après
avoir percé un orifice arrondi dans l'écorce.
Les galeries ainsi creusées sont parfois tellement
nombreuses qu'elles
arrêtent la circulation de la sève descendante; le
feuillage
se flétrit et l'arbre peut périr. Le traitement
consiste à
enlever au plus tôt, durant l'automne et l'hiver, avec un
instrument
tranchant, la partie dure de l'écorce attaquée,
en respectant
la partie tendre, par laquelle une nouvelle écorce se
reformera, puis
à badigeonner la plaie au coaltar.
Le Scolyte du chêne (Scolytus intricatus)
et le Scolyte du bouleau [Grand Scolyte du bouleau]
(Scolytus ratzeburgi) ont des moeurs analogues.
Plusieurs espèces s'attaquent aux arbres fruitiers. Le Scolyte du
prunier (Scolytus pruni [?]) envahit parfois les
pruniers et pommiers
languissants ; d'autres espèces ravagent le pêcher
et l'olivier.
Si les arbres atteints étaient déjà
peu vigoureux, le
mieux est de les arracher et de les brûler au plus vite; dans
le cas
contraire, on procède comme il a été
dit pour l'orme.
Une précaution indispensable est de ne jamais laisser
séjourner
sur le sol de la forêt ou du jardin les fragments
d'écorce et
de bois enlevés et remplis de larves.
ScuteIliste
Genred'insectes hyménoptères chalcidiens,
originaires du Cap,
et dont une espèce, la Scutelliste bleue (Scutellista
cyanea [S. caerulea, Ptéromalidé]),
est un ennemi acharné de la cochenille noire de l'olivier.
On a pu
exploiter cet antagonisme pour débarrasser les oliviers des
cochenilles
(Lecanium [Saissetia] oleae) qui pullulaient en Californie. V.
Insecte.
Séricaire
Nom scientifique des bombyx asiatiques, dont le type est le Bombyx du
mûrier ou ver à soie (sericaria [Bombyx].mori [Bombycidé].
Sésamie
Genre d'insectes lépidoptères, renfermant des
noctuelles, dont
les chenilles rongent les tiges du maïs et qui peuvent avoir
deux à
trois générations par an. Elles ont
occasionné parfois
de grands dégâts dans le midi de la France et en
Algérie.
Sésie
Genre d'insectes lépidoptères (fig. 1787), de
petite taille,
dont les larves de deux espèces s'attaquent aux plantes
cultivées.
A signaler la Sésie apiforme [Sesia apiformis, Sésiidé]dont les larves creusent des
galeries
dans les bois du bouleau, du peuplier et du saule, et la Série
tipuliforme [S. tipuliformis], qui creuse ses galeries dans la moelle du groseillier et
du
coudrier.
Silphe
Genre d'insectes coléoptères clavicornes
répandus surtout
dans les régions tempérées et froides.
Les silphes ou
boucliers sont de taille moyenne, de forme ovale, très
aplatis avec
le corselet large recouvrant la tête, de livrée
généralement sombre. Deux espèces sont
redoutables pour
les cultures de betteraves ; le Silphe opaque [Silphe de la betterave], (Silpha [Aclypea] opaca,)
et le Silphe noir (Silpha obscura),
dont les larves, noirâtres sur le dos, blanchâtres en dessous avec l'abdomen en pointe
arrondie,
rongent les jeunes feuilles de betteraves et causent de grands
dégâts. Remède : ramassage des adultes,
chasse des larves
par les poules, aspersion des feuilles avec une émulsion de
sulfure
de carbone à 1 pour 100 ou des bouillies
arsénicales.
Certains silphes vivent sur les excrétions et
matières en
décomposition : tels sont le Silphe rugueux (Silpha rugosa)
et le Silphe sinué (Silpha sinuata) ; d'autres
sont carnassiers et
font une guerre acharnée aux larves, chenilles, limaces:
tels sont
le Silphe lisse (Silpha [Ablattaria] loevigata), le Silphe
thoracique (Silpha
[Oiceoptoma] thoracica) [ fig. 1803] et le Silphe à quatre
points (Silpha
[Xylodrepa] quadripunctata). Ces derniers sont de très utiles
auxiliaires
de l'agriculteur.
La fiche HYPPZ du Silphe de la betterave
Simulie
Genre d'insectes diptères [Simulidés], comprenant des mouches de petite
taille
(3 millimètres), vulgairement appelées
moustiques, et qui vivent
surtout dans les pays chauds, harcelant l'homme et les animaux auxquels
ils
transmettent parfois les fièvres paludéennes.
Sirex
Genre d'insectes hyménoptères [Siricidés] dont les larves
creusent des
galeries dans le bois, le rendant inutilisable. A signaler le Sirex
géant
[Urocerus gigas] ( fig.,1807), noir et jaune, causant de grands
dégâts sur les
résineux ; sain, épicéa, etc. La
femelle, dont l'abdomen
est pourvu d'une longue tarière, perfore les
écorces pour
déposer ses oeufs en dessous.
Smérinthe
Genre d'insectes lépidoptères, renfermant des
papillons nocturnes
du groupe des sphinx [Sphingidés], d'assez forte taille, à ailes
supérieures
falquées, plus ou moins dentelées; ils volent
lourdement
après; le coucher du soleil.
Quatre espèces vivent en France, et leurs chenilles
s'attaquent aux
arbres ; ce sont : le Smérinthe du tilleul [Mimas tiliae], le Smérinthe du
bouleau [?], le Smérinthe du chène [Marumba quercus], le Smérinthe demi-paon
[Smerinthus ocellata] (fig. 1814)
Sphinx
Papillon hétérocère, de la famille des Sphingidés,
ordinairement de grande taille, puissant voilier,
généralement
crépusculaire ou nocturne, Le papillon a le corselet
développé, l'abdomen épais, les ailes
longues et
étroites; la chenille est cylindrique, glabre, de couleur
vive, porte
presque toujours une corne dressée, recourbée en
arrière
sur l'avant-dernier anneau et se métamorphose en terre sans
coque,
La principale espèce appartenant à un genre
voisin, est le Sphinx à tête de mort (Acherontia atropos),
à thorax
représentant un crâne humain et très
redouté des
abeilles. V. Achérontia, et la pl. en coul. Papillons.
À l'état adulte, il s'introduit dans les ruches,
sans crainte
des piqûres, et se gorge de miel ; sous forme de chenille on
le trouve
à l'automne sur les oliviers, le jasmin, le lilas, les
pommes de terre,
les tomates, les carottes, etc. Signalons encore le Sphinx du pin (fig.
1872)
(Sphinx pinastri), à chenille jaune
verdâtre, rongeant,
au printemps, les aiguilles du pin; le sphinx du troène
(sphinx ligustri),
à larve grise noirâtre, causant des
dégâts sur
le troène, et le Sphinx de la Caroline [Sphinx du tabac] (Sphinx carolina [Manduca sexta]),
très commun aux Antilles et dont la chenille cause de grands
dégâts dans les plantations de tabac en
Amérique.
Staphylin
Genre d'insectes coléoptères [Staphilinidés] allongés
avec des élytres
courts ( fig. 1884). L'insecte parfait et les larves
carnassières
font une chasse active aux larves de diptères et aux autres
insectes;
ils sont donc très utiles. Le Staphylin odorant [Diable] (Staphylinus
[Ocypus] olens), de 2 à 3 centimètres de
longueur, est le plus commun.
Stégomyie
Genre d'insectes diptères, de la famille des Culicidés (fig.
1888), dont une espèce, le Stegomyia calopus [S. falcata] propage la
fièvre
jaune par sa piqûre. Elle est surtout répandue
dans les
régions chaudes, aux abords des eaux stagnantes, parce que
sa larve
évolue dans l'eau.
Destruction : Suppression des eaux stagnantes, assainissement des
marais,
des sols humides, pétrolage des mares et marais.
Sylviculture (ennemis)
Syrphe
Genre d'insectes diptères noirs, tachés de blanc
(f ig.1949),
dont les larves dévorent les colonies de pucerons et
à leur
défaut d'autres chenilles. V. planche en couleurs Animaux
utiles.