Vers la page d'accueil d'OPIE-Insectes
Entre crochets (en bleu), un lien ou une indication pour actualiser le nom de l'insecte ou une piste vers une ressource internautique proche (sites opie-insectes ou HYPPZ). Les préconisations de lutte sont scrupuleusement recopiées, sans plus.
A la page des N :
Navet (ennemis), Nécrophore, Négril, Nèpe, Névroptères, Noctuelles, Notonecte.
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Navet (ennemis)
Genre d'insectes Coléoptères clavicornes [Silphidés] (fig. 752), à élytres tronqués, longs de 2 centimètres environ. Ils se réunissent par troupes, autour des cadavres, pour fouir la terre et les enterrer assez profondément, puis ils pondent dessus. Les grandes espèces noires recherchent les gros cadavres; les espèces à élytres jaune orangé visitent plutôt les petits cadavres.
Genre d'insectes Coléoptères phytophages, famille des
Chrysomélidés, comprenant de petites formes ovales,
ramassées, à corselet court et élytres obtus. On en
connaît trois ou quatre espèces; une surtout, le Négril
de la luzerne (Colaspidema atra [C.
atrum]), dont la larve, d'abord jaune, puis noire, et appelée
botte noire, est redoutable pour les luzernières. V. pl. en couleurs
Luzerne (ennemis, maladies).
Le Négril apparaît au printemps; il se nourrit des jeunes feuilles
de la luzerne, sur laquelle les femelles pondent abondamment. Dès
l'éclosion, les larves continuent les ravages de l'insecte parfait
sur les coupes successives de la luzerne, puis, parvenues à leur entier
développement, gagnent le sol pour s'y chrysalider.
On lutte contre ce parasite en saupoudrant le pourtour des luzernières
d'un mélange de chaux en poudre (75 p. 100) et de naphtaline (25 p.
100).
On peut aussi faucher prématurément les luzernières
envahies pour affamer les parasites. On diminue ainsi le rendement, mais
on a chance de détruire le Négril qui pourrait tout ravager.
On fait aussi la chasse aux insectes parfaits, soit en envoyant dans la
luzernière un troupeau de poules ou de dindons, friands des insectes,
soit en promenant sur les luzernières des toiles fixées à
des cerceaux et se terminant en poches. Enfin, on peut encore laisser en
fauchant un carré intact où se rassemblent les insectes, et
écraser le tout à l'aide d'un rouleau pesant.
Fiche HYPPZ du Négril à www.inra.fr/RAVAGEUR/3colatr.htm
Genre d'insectes Hémiptères, vulgairement nommés scorpions d'eau, qui sont des punaises aquatiques assez allongées, dont le corps se termine en deux longs filets formant un tube respiratoire. La Nèpe cendrée [Nepa cinerea, Hém. Népidé] (fig. 761) est commune dans les eaux de France.
Ordre d'insectes dont les ailes sont transparentes et traversées de veines croisées en réseau (fig. 765) et qui, comme les fourmis-lions, les phryganes, etc., n'ont pas le thorax fondu en une seule masse, possèdent un appareil buccal propre à broyer et à sucer, et subissent des métamorphoses complètes. On les divise en deux grands groupes : Planipennes (panorpe, fourmi-lion, hémérobe, mantispe, raphidie, etc.) et Trichoptères (phrygane). Les Névropteres, au moins sous la forme larvaire, sont toujours carnassiers ; les larves vivent souvent dans l'eau, mais les adultes sont essentiellement aériens. Les termites, libellules, éphémères, appelés aussi pseudo-névroptères, appartiennent au groupe des Orthoptères. V. ce mot.
Les Névroptères (syn. ancien Planipennes) sont un ordre distinct des Trichoptères.
Nom donné communément aux noctuéliens ou
noctuélidés, grande division des Lépidoptères,
comprenant les genres Agrotis [Agrotis],
Hadène [Hadena], Leucanie
[Leucania], Mamestre
[Mamestra], Plusie
[Plusia], etc,
Le groupe des noctuelles renferme des papillons de toutes tailles, de couleurs
sombres, où dominent le brun et le gris ; les ailes supérieures
sont fréquemment plus foncées que les inférieures et
marquées de taches et de bandes en zigzag. Ils sont pour 1a plupart
épais et lourds, de moeurs crépusculaires ou nocturnes. Leurs
chenilles vivent souvent enterrées et ne sortent que la nuit pour
dévorer les feuilles et les pousses des végétaux ; beaucoup
cependant vivent dans les végétaux eux-mêmes; elles sont
ordinairement glabres et ne tissent pas de cocon ; elles regagnent le sol
pour se chrysalider.
Variétés
Parmi les noctuelles (V. tableau LXIX) les plus répandues ou les plus
redoutables aux plantes, citons :
La Noctuelle des moissons (Agrotis segetum), qui apparaît
en mai, pond de juin en août sur les plantes basses et, en particulier,
sur les betteraves, au niveau du collet. Les jeunes chenilles (vers gris)
se tiennent blotties dans le sol pendant le jour et, la nuit, dévorent
les feuilles, les racines et anéantissent parfois la récolte.
Le ver gris passe l'hiver dans le sol, recommence ses attaques au printemps
et, en mai, se transforme en chrysalide. Au même genre appartiennent
la Noctuelle du blé (Agrotis tritici
[?] ) : sa chenille apparaît lors de
la floraison des blés, qu'elle dévore au collet des racines
pendant tout l'été; puis la Noctuelle point d'exclamation
[Double tache] (Agrotis
exclamationis), dont la chenille s'attaque aux plantes potagères;
La Noctuelle des fourrages (Neuronia popularis
[Tholera decimalis ?] qui vole de
juillet à septembre et pond ses oeufs à la base des herbes
des prairies; peu après, les chenilles rongent durant la nuit la base
des herbes, s'enfoncent légèrement dans le sol en hiver, remontent
au jour au printemps et continuent leurs dégâts jusqu'à
la fin de juin, époque de leur métamorphose. Parfois
extrêmement abondantes, elles ravagent les prairies et
pâturages;
La Noctuelle du maïs (Noctua zeae ou Leucania zeae
[Mythimna zeae ?]), à chenille grisâtre,
qui vit à l'intérieur des spathes femelles du maïs, où
elle cause de grands dégàats tandis que la larve d'une autre
noctuelle, la Sésamie du maïs (Sesamia monagrioides),
en ronge la moelle des tiges;
La Noctuelle potagère (Mamestra oleracea), qui s'attaque
aux choux, aux épinards, à l'oseille et à presque toutes
les plantes légumières ; elle présente deux
générations ; l'une, en mai, produit des chenilles qui redonneront
en août d'autres papillons dont les chenilles hivernent dans le sol.
La Noctuelle fiancée (Triphaena
[Noctua] pronuba), la Noctuelle
de la laitue (Poliadysodea [?]), la
Noctuelle du chou (Mamestra brassicae) la Noctuelle gamma
(Plusia gamma) et plusieurs autres espèces ravagent aussi
les potagers, En Algérie et dans le Midi, la chenille de la Noctuelle
de l'artichaut (Gortyna ochracea) vit dans les tiges de cette plante,
puis descend dans les racines, amenant la mort de la plante. Il faut enlever
et brûler les pieds attaqués.
La Noctuelle du pin (Trachea piniperda
[Pannolis flammea ?])est de petite taille
: sa chenille verte, avec neuf raies longitudinales (sept blanches et deux
orangées), cause de grands dégâts aux pins sylvestres.
L'Acronycte ou Noctuelle de l'érable
(Acronicta psi) attaque l'érable,
l'orme, 1e pommier; l'Acronycte du chêne, Avrilière
ou Diphtère orion (Diphtera
[Moma] orion) vit sur le chêne;
la Noctuelle du frêne ou Lichénée bleue
(Noctua [Catocala] fraxinus)
[ fig. 787] s'attaque au frêne ;
Les plantes d'ornement ; pensées, primevères, pieds-d'alouette,
héliotropes, etc,, souffrent aussi de la présence des vers
gris.
Destruction des noctuelles
Les procédés de destruction varient avec les espèces
et leur habitat; dans les jardins potagers, certaines méthodes de
destruction (chasse aux papillons ou aux larves) sont d'une application plus
pratique qu'en grande culture.
On eut capturer le papillon (en juillet-août) au moyen de pièges
lumineux (V. Piège) ; quant aux larves, il faut, avant l'hiver, les
ramener à la surface par un labour profond et faire suivre la charrue
par les poules. A la belle saison, un binage superficiel permet aussi de
les amener au jour pour les détruire. Le binage peut être suivi
d'un plombage à l'aide d'un rouleau pesant.
Fiches HYPPZ de noctuelles à partir de http://www.inra.fr/ZGLOSS/3g---144.htm
Genre d'insectes Hémiptères (fig. 800) renfermant des hydrocorises ou punaises d'eau, vivant dans les eaux douces d'Europe et dont les larves sont très carnassières.
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z