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Les insectes agricoles d'époque
d'après le Larousse agricole 1921

Entre crochets (en bleu), un lien ou une indication pour actualiser le nom de l'insecte ou une piste vers une ressource internautique proche (sites opie-insectes ou HYPPZ). Les préconisations de lutte sont scrupuleusement recopiées, sans plus.

À la (double) page des P :  

Paon, Papillon, Pêcher (ennemis), Pégomye, Péritèle, Phalène, Phasie, Philanthe, Phosphène, Phrygane, Phyllodecte, Phylloxéra, Phytonome, Piéride, Pimple, Platycère, Platygastre, Platyparée, Platype, Poirier (ennemis), Pois (ennemis)

Sur la page suivante :

Pois (ennemis), Poliste, Pomme de terre (ennemis), Pou, Procrustre, Proctotrupe, Prosopis, Prospaltelle, Psylle, Psylomie, Puce, Puceron, Punaise, Pyrale.

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Paon

Nom donné à divers papillons dont la livrée, richement colorée et ornée d'ocelles, rappelle le plumage du paon.
Les principaux sont : le Grand Paon de jour (Vanessa io [ Lép.Nymphalidé] ) [ V. Vanesse] ; le Grand Paon de nuit (Saturnia pyri [ Lép. Staturniidé] ), grand papillon nocturne indigène de 12 centimètres d'envergure, apparaissant au printemps et pondant ses oeufs sur les feuilles des arbres fruitiers; sa chenille, très vorace, atteint la grosseur du doigt (V. Saturnie et la pl. en couleurs Papillons); le Moyen Paon (Saturnia spini), le Petit Paon (Saturnia pavonia ou Saturnia carpini).


Papillon

On donne le nom de papillon à tous les insectes de l'ordre des Lépidoptères, à quatre ailes écailleuses, à pièces buccales transformées en trompe enroulée en spirale, à antennes en massue chez les papillons diurnes, filiformes, pectinées ou plumeuses chez les papillons de nuit. V. pl, en couleurs et figure 975. Les sexes se différencient par la taille, le coloris; les mâles sont souvent plus petits que les femelles. Certaines femelles sont aptères (Phalène hyémale [ Cheimatobie, Operophtera brumata] ). Ces papillons passent par les trois états de larve (ou chenille), chrysalide (ou nymphe), insecte parfait (ou imago).
A part les papillons séricigènes (Bombyx du mûrier), tous les papillons sont nuisibles, non par l'adulte, qui vit du nectar des fleurs et propage le pollen, mais par la larve ou chenille. V. Lépidoptères.


Pêcher (ennemis)


Pégomye

Genre d'insectes Diptères Brachycères, de la famille des Anthomyidés [Muscidés] ( fig. 1041), surtout répandus dans l'Hémisphère nord. Les larves mineuses de ces insectes sont surtout nuisibles; elles vivent à l'intérieur des feuilles, en rongent le parenchyme et les détruisent. A signaler la Pégomye de l'oseille (Pegomya acetosae et la Pégomye de la betterave ou Mouche de la betterave (Pegomya hyosciani). Toutes deux ont deux générations par an.
Remède: arracher et brûler les feuilles ou, mieux encore, alterner les cultures.

Fiche HYPPZ de la Mouche de la Betterave, Pegomyia betae


Péritèle

Genre d'insectes Coléoptères rynchophores [Curculionidés], renfermant des charançons oblongs, gris, globuleux, marqués parfois de taches foncées.
Le Péritèle gris (Peritelus griseus [P. sphaeroides]) s'attaque à la vigne, dont il ronge les jeunes pousses (fig 1066).
On le détruit par des injections de sulfure de carbone, faites en automne, ou par l'enfouissement de tourteau de colza.


Phalène

Genre d'insectes Lépidoptères, comprenant des papillons à corps grisâtre ou fauve, variés parfois de mouchetures ou de raies brunes ( fig. 1095), et vulgairement appelés géomètres, tandis que leurs chenilles sont dites arpenteuses, parce que, au lieu de ramper par ondulations, comme les autres chenilles, elle élèvent leur corps en boucle pour rapprocher l'extrémité postérieure de l'antérieure fixée, comme pour mesurer le chemin parcourru; ce curieux mode de progression a pour cause l'absence d'appendices locomoteur sur la région moyenne du corps.

[Lép. Géométridés]


Phasie

Genre d'insectes diptères (fig.1097), renfermant des mouches fauves, grises et noires, remarquables par leur grosse tête à yeux rouges. Elles pondent souvent leurs oeufs dans le corps des chenilles.

Le genre Phasia, dans le Glossaire progressif


Philanthe

Genre d'insectes hyménoptères, dont une espèce, le Philanthe apivore (Philanthus triangulum [Hym. Sphécidé]) [ fig. 1100], commun en France, creuse des terriers et nourrit ses larves avec des abeilles domestiques.

Le Philanthe dans le Glossaire progressif


Phosphène

Genre d'insectes coléoptères (fig. 1108) comprenant de petits lampyres  [Col. Lampyridés] phosphorescents, communs en France, qui se rendent utiles en mangeant des escargots et des limaces.


Phrygane

Genre d'insectes névroptères [Trichoptères], de la famille des Phryganidés (fig1112), très communs au bord des eaux. Leurs larves vivent sous l'eau dans un fourreau soyeux renforcé de brindilles, de débris de coquilles formant carapace, On se sert de ces larves comme amorce pour la pêche des poissons blancs.


Phyllodecte

Genre de Coléoptères phytophages habitant les régions tempérées et dont une espèce est très nuisible à l'osier (fig. 1114) ou Phratore de l'osier (Phyllodecta vulgatissima  [Col. Chrysomélidé] ), appelée vulgairement, suivant les régions, Petite Chrysomèle bleue de l'osier, Bleu de l'osier, Bluette, Pibole bleue et, abusivement, Altise de l'osier, est un petit Coléoptère de 5 à 6 millimètres de long, à livrée très brillante. Elle passe l'hiver à l'état d'insecte parfait sous les écorces des arbres et au printemps s'attaqué aux pousses nouvelles; bientôt a lieu l'accouplement, et les femelles pondent à la face inférieure des feuilles les plus tendres des petits tas d'oeufs jaunâtres, d'où sortent, une dizaine de jours plus tard, des larves qui dévorent la face inférieure des feuilles en ne laissant subsister qu'une mince pellicule de parenchyme en apparence saine, mais qui ne tarde pas à se dessécher et à tomber,
Ces larves gagnent le sol pour se nymphoser, après quinze ou vingt jours de vie aérienne, et il peut y avoir ainsi deux ou même trois générations de phyllodectes dans l'année.
La Phyllodecte de l'osier a occasionné d'importants dégâts dans les oseraies de la Loire-Inférieure et de la Gironde ; elle attaque plus particulièrement l'osier blanc.
On emploie contre elle la bouillie nicotinée ; l'épandage doit être fait le matin et de telle sorte que 1e liquide insecticide atteigne les deux faces des feuilles.


Phylloxéra

Genre d'insectes hémiptères, famille des Aphididés [Phylloxeridés] , comprenant de minuscules pucerons dont l'espèce type vit sur les feuilles du chêne (Phylloxera coccinea où elle détermine des taches rouges caractéristiques ( fig. 1115, A et B). Une autre espèce plus dangereuse, le Phylloxera vastatrix [Viteus vitifoliae] , s'attaque à la vigne (fig. 1115, 1 à 14). Nous ne nous occuperons que de cette dernière espèce que nous désigne sous le nom de Phylloxéra.
Le Phylloxéra a été introduit d'Amérique en Europe avec les vignes américaines. On l'observa pour la première fois dans le Gard, en 1864, et il fut déterminé, en 1868, par Planchon. L'invasion se fit sentir en France surtout de 1873 à 1880 ; elle prit les proportions d'une véritable calamité ; plus de la moitié des vignes furent détruites et la production réduite des deux tiers; le commerce eut à subir, de ce double chef, une perte qui se chiffra par plusieurs milliards.

Caractères
Le Phylloxéra se montre sur la vigne sous deux formes, les sexués (mâles et femelles) et les asexués ou agames. Les sexués proviennent des oeufs pondus par des phylloxéras ailés qu'apporte le vent; ils sont totalement dépourvus d'appareil digestif, mais leurs organes génitaux sont très développés, leur seule fonction étant la reproduction ; ils s'accouplent donc dès leur naissance, pour disparaître, le mâle (9) sitôt l'accouplement, la femelle (10) après la ponte d'un oeuf d'hiver, qu'elle accroche aux sarments, sous les écorces ou aux échalas (11). L'oeuf d'hiver éclôt au printemps, donne naissance à des phylloxéras sans ailes ou phylloxéras aptères asexués (n°.a 3, 4 et 5), qui vivent sur les parties aériennes de la vigne, provoquant sur la face inférieure des feuilles la formation de galles (13 et 14) [fréquentes sur les vignes américaines], où ils se reproduisent par parthénogénèse (mode de génération par lequel une femelle reproduit son espèce sans avoir été fécondée par un mâle), pondant de 500 à 600 oeufs ( pseudovas) d'où sortiront d'autres phylloxéras producteurs de galles ou phylloxéras gallicoles, qui pondront à leur tour, et ainsi de suite jusqu'à l'automne. Vers 1a fin de l'été., beaucoup de ces phylloxéras aériens émigrent vers les racines, où ils pondront chacun une trentaine d'oeufs donnant naissance aux phylloxéras qui vivent sur les racines ou phylloxéras radicicoles, lesquels ont O mm,75 de longueur sur 0 mm,50 de largeur (1, 2). Ceux-ci passent l'hiver engourdis dans le sol; au printemps, ils se réveillent pour continuer leur vie souterraine et donner naissance à d'autres phylloxéras aptères ou à des phylloxéras qui subissent encore deux mues et deviennent des nymphes (6 et 7), puis des phylloxéras ailés (8). Tous ces phylloxéras (aptères ou ailés) sont asexués et se reproduisent par parthénogénèse, Les phylloxéras ailés gagnent la surface du sol et, entraînés par le vent, vont au loin propager le fléau. Tombés sur des vignes, ils se logent à la partie inférieure des feuilles, ainsi que nous l'avons dit plus haut, et produisent des galles, sortes de petits sacs cloisonnés, dans les cloisons desquels ils pondent une grande quantité d'œufs d'où sortiront des phylloxéras asexués.
Dégâts
Les phylloxéras les plus redoutables sont ceux qui vivent sur les racines de la vigne ou radicoles (1, 2). Ils sont munis d'un suçoir qu'ils enfoncent dans les racines pour en sucer la sève; ils déterminent ainsi sur ces racines des nodosité: et des tubérosités (12 à 14). Les nodosités se produisent lorsque l'insecte pique la jeune racine près de son extrémité; il en résulte une déformation en tête d'oiseau quelquefois assez grosse, lorsque plusieurs piqûres ont été faites voisines les unes des autres; cette partie de la racine pourrit et meurt; en général, les nodosités ne sont pas très dangereuses, parce qu'elles n'intéressent que l'extrémité des racines. Cependant elles ouvrent la porte aux agents de décomposition. Les tubérosités sont au contraire très graves; elles se produisent sur les parties de la, racine plus anciennes. Au point piqué les tissus se décomposent peu à peu et toute la partie de la racine située en dessus finit par périr ; la vigne, privée d'une grande partie de ses racines, ne peut plus s'alimenter et meurt.
Les vignes américaines présentent beaucoup moins de tubérosités, et des tubérosités plus petites, ainsi que beaucoup moins de nodosité que les vignes françaises. En général, aucune vigne française ne résiste au phylloxéra, -greffe.) Dans un vignoble attaqué par le phylloxéra, on voit un ou plusieurs ceps morts entourés de ceps plus ou moins chétifs, comme chlorosés, formant ainsi au milieu de la vigne ce que l'on appelle une tache phylloxérique. La destruction de la vigne est plus ou moins rapide suivant le climat et la nature du sol; dans les régions chaudes (région du Midi), la multiplication de l'insecte se fait très bien et la vigne périt rapidement en deux ou trois ans; dans les régions du Nord, la vie de l'insecte se fait moins bien, la vigne périt bien moins vite.
Traitement.
I. Moyens de préservation, Ils ont pour but d'empêcher l'invasion phylloxérique. Parmi les procédés employés, on peut citer : 1° La culture de la vigne dans les sables. Elle est basée sur ce fait qu'une vigne plantée en terrain contenant de 65 à 70 pour 100 de sable siliceux fin reste indemne, parce que l'insecte y circule difficilement et qu'il s'y développe mal, surtout si le sous-sol est rempli d'eau, comme cela a lieu sur les bords de 1a mer, des fleuves ou des rivières : la capillarité assurant une imbibition suffisante pour noyer l'insecte. Aussi a-t-on planté des vignobles dans les dunes de la Méditerranée et de l'océan Atlantique.
2° Greffage de la vigne sur souche américaine. On conserve généralement le cépage indigène en le greffant sur un sujet américain résistant au phylloxéra. (V. Greffage, Hybridation, Porte-Greffe.) La plupart des vignobles ont été reconstitués de cette façon, et, si l'invasion philloxérique n'a pu être arrêtée, du moins a-t-on obtenu des vignes qui jouissent d'une certaine immunité, c'est-à-dire qui peuvent vivre avec le phylloxéra.
II. Moyens de destruction. 1° Submersion. Elle consiste à couvrir le sol de la vigne attaquée d'une couche d'eau qui chasse l'air et fait périr le phylloxéra par asphyxie. V. Submersion.
2° Emploi des insecticides. Les meilleurs insecticides employés sont le sulfure de carbone et le sulfocarbonale de potassium.
Traitement par le sulfure de carbone. En principe, on introduit dans le sol, autour des ceps, à l'aide d'appareils appelés pals injecteurs ou de charrues sulfureuses ( fig. 1116), une certaine quantité de sulfure de carbone ; ce liquide, très volatil, émet des vapeurs qui tuent l'insecte sur les racines de la vigne. V, Pal et Sulfurage.

Traitement au sulfocarbonale de potassium. Il consiste à employer en moyenne, par hectare, 350 kilogrammes, additionnés de 120 à 150 mètres cubes d'eau pour faire pénétrer l'insecticide dans les couches profondes du sol; on creuse des cuvettes autour des souches, on verse la solution et, quand tout le liquide a pénétré dans le sol, on les comble. Dans le sol, le sulfocarbonate de potassium, sous l'influence de l'acide carbonique et de l'humidité du sol, se décompose et forme du sulfure de carbone, de l'acide sulfhydrique, deux antiseptiques qui tuent les insectes. Le traitement au sulfocarbonate de potassium est très coûteux; aussi, dans la plupart des cas, lui a-t-on préféré le sulfure de carbone.
Désinfection des boutures et des plants racinés. Pour éviter d'introduire le phylloxéra dans une région indemne, il faut désinfecter les boutures et les plants racinés que l'on désire y planter. Cette désinfection peut se faire ;1° par l'eau chaude à 53 degrés, dans laquelle on trempe les boutures pendant cinq minutes; cette température est suffisante pour tuer l'insecte et ses oeufs d'Hiver sans nuire à la reprise de la bouture; 2° par la solution de sulfocarbonate de potassium à la dose de 1 litre pour 200 litres d'eau, dans laquelle on trempe les boutures pendant une minute environ et qu'on lave ensuite à grande eau.
Badigeonnage des souches (procédé Balbiani). Pour détruire l'oeuf d'hiver, Balbiani a proposé le badigeonnage des souches à l'aide du mélange suivant :

Huile lourde de houille.   20 parties
Naphtaline brute            60 -
Chaux vive                  120-
Eau                             400-

On dissout la naphtaline dans l'huile lourde et l'on verse le mélange sur la chaux, cette dernière ayant été préalablement humectée avec un peu d'eau pour la faire foisonner. On ajoute ensuite le reste de l'eau en remuant bien le mélange. Avant de faire le badigeonnage, on pratique un léger décorticage des souches avec un gant métallique (gant Sabatié) ou des brosses métalliques. Les badigeonnages se font au pinceau après la taille, fin février ou mars. Ils détruisent bien les oeufs d'hiver, mais la destruction de ces oeufs ne met pas obstacle à la formation de nouvelles colonies, comme on le prétend. Boiteau a, en effet, démontré :
1° Qu'il n'est pas absolument nécessaire aux phylloxéras radicicoles de passer par la forme sexuée pour reprendre leur puissance de reproduction, mais qu'il leur suffit souvent pour cela de redevenir phylloxéras gallicoles pendant quelque temps ;
2° Qu'il peut y avoir quelques phylloxéras sexués sur les racines ;
3° Que vingt-cinq générations de phylloxéras radicicoles peuvent se succéder durant plusieurs années, sans que la faculté de reproduction s'annule.

Fiche HYPPZ du Phylloxéra de la Vigne


Phytonome

Genre d'insectes coléoptères, de la famille des Curculionidés (fig. 1117) dont une espèce, appelée communément Charançon de la luzerne (Phytonomus variabilis [Hypera postica ), et par les Américains, alfalfa-weevil, importée accidentellement d'Europe, a provoqué des dégâts très importants dans les cultures de luzerne de la région du lac Salé (Utah) et des États de Wyoming et Idaho.
Le Charançon de la luzerne pond ses oeufs dans les tiges de la plante; les larves qui sortent de ces oeufs cheminent lentement en rongeant tiges et feuilles, puis se renferment dans un cocon soyeux pour se chrysalider.
Le bureau d'Entomologie des États-Unis, mettant en pratique la méthode rileyenne (V. Insecte [destruction des insectes nuisibles]), put réussir à acclimater un ennemi naturel du phytonome. Cet auxiliaire (Canidiella) est un ichneumonide qui dépose ses oeufs dans les cocons des larves du charançon. Indépendamment de ces mesures de protection, la lutte directe an moyen d'insecticides, la modification des méthodes culturales, ont été misés en oeuvre également pour arrêter la propagation du phytonome, contrarier son évolution et circonscrire ses ravages.

Fiche HYPPZ du Phytonome de la Luzerne


Piéride
Genre d'insectes lépidoptères renfermant des papillons de taille moyenne, généralement blancs ou jaune pâle avec des taches noires. Les chenilles sont cylindriques, allongées, atténuées aux deux extrémités, couvertes de poils courts et légers, Les chrysalides sont attachées par l'extrémité caudale et, en outre, soutenues par une ceinture transversale qui les maintient inclinées. Parmi les espèces dont les chenilles sont très nuisibles, on peut citer :
Le Grand Papillon blanc du chou (Pieris brassicae) [fig.1133]. La chenille mange les feuilles des diverses variétés de choux, (fig 1134) et des autres crucifères ; elle, est d'un gris verdâtre avec trois lignes jaunes longitudinales et des poils blanchâtres, et atteint près de 5 centimètres de longueur. Elle vit en groupes, La chrysalide est blanche avec des taches jaunes et noires, Le papillon sort en, août et septembre. Une nouvelle ponte a lieu et les chrysalides de cette seconde génération passent l'hiver et se transforment en insectes parfaits en mai ou juin. La femelle pond ses oeufs à la surface des feuilles; ces oeufs sont disposés par plaques de couleur blanc jaunâtre.
Destruction
1° Utiliser les enfants pour détruire les plaques d'oeufs ; si possible, capturer les papillons au filet lorsqu'ils viennent pondre; 2° Saupoudrer le soir, à la rosée, les plantes attaquées avec une matière pulvérulente (chaux à la dose de 5 kilogrammes par are), arroser avec de l'eau chauffée à 45 degrés, pulvériser les choux avec une solution de savon noir, à raison de 25 grammes par litre d'eau, ou émulsion à 10 pour 100 de sulfure de carbone dans l'eau. Certains insectes contribuent à détruire les chenilles de piérides, notamment le Microgaster aggloméré [Cotesia (=Apanteles) glomerata, Hym. Braconidé], dont la femelle pond ses oeufs dans le corps des chenilles ;
Le Petit Papillon blanc du chou (Pieris rapae) La chenille s'attaque également au chou, au navet, à la rave; elle ressemble à l'espèce précédente, mais elle est plus petite ; même ressemblance, pour le papillon. La femelle pond ses oeufs isolément et non par groupes. On détruit la chenille comme pour l'espèce précédente ;
La Piéride du navet (Pieris napi). La chenille a les mêmes moeurs que celles des deux espèces précédentes. Le papillon est blanc veiné de vert. Mêmes procédés de destruction que pour les espèces précédentes ;
La Piéride des aubépines (pieris cratgaei) La chenille mange non seulement les feuilles de l'aubépine, mais aussi celles des arbres fruitiers, tels que pruniers, amandiers, cerisiers, etc. Elle se tient en société, dans une toile commune qu'elle quitte seulement pour aller ronger les feuilles et les bourgeons. Elle a le dos brun noirâtre avec deux bandes longitudinales fauves et le reste du corps gris ; 1a tête est noir luisant. La chrysalide est blanc verdâtre, avec deux lignes latérales jaunes et de nombreuses taches noires. L'adulte pond, à l'automne, ses oeufs par tas sur les arbres fruitiers ; les chenilles éclosent peu après et construisent une toile à l'abri de laquelle elle passent l'hiver. Destruction ; écheniller les arbres fruitiers et les aubépines, au commencement du printemps.

Fiche HYPPZ de la Piéride du chou
Fiche HYPPZ de la Piéride de la rave


Pimple

Genre d'insectes hyménoptères voisins des ichneumons et dont une espèce, le Pimple instigateur (Pimpla instigator) [= P. rufipes, Hym. Ichneumonidé], long de 4 à 10 millimètres et de couleur noire, se rend très utile en détruisant les chenilles processionnaires du chêne.


Platycère

Genre d'insectes coléoptères lamellicornes voisins des lucanes ou cerfs-volants et dont une espèce, appelée aussi Chevrette bleue (Platycerus caraboides) [Col. Lucanidé], est nuisible aux chêne, hêtre, saule, dans le bois desquels sa chenille commet souvent d'importants dégâts.


Platygastre

Genre d'insectes hyménoptères térébrants [Platygastéridés], entomophages, dont les larves se développent dans le corps de toutes sortes de chenilles. Ce sont donc d'utiles auxiliaires du cultivateur.


Platyparée

Genre d'insectes diptères brachycères renfermant des mouches d'Europe, de taille médiocre, rousses ou grises, à ailes arrondies, fortement tachées de noir. Une espèce, la Platyparée de l'asperge (Platyparea poeciloptera) [Téphritidé] [ fig. 1192], est nuisible dans les cultures d'asperges.

Fiche HYPPZ de la Mouche de l'asperge


Platype

Genre d'insectes coléoptères [Platypodidé] . Les platypes sont allongés, cylindriques, avec une tête large à front aplati, roux ou bruns, vivant dans le bois de divers arbres. Le Platypus cylindrus, qui vit aux environs de Paris, affectionne les vieux chênes et les châtaigniers.


Poirier (ennemis)



À suivre :

Pois (ennemis), Poliste, Pomme de terre (ennemis), Pou, Procrustre, Proctotrupe, Prosopis, Prospaltelle, Psylle, Psylomie, Puce, Puceron, Punaise, Pyrale.


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