Vers la page d'accueil d'OPIE-Insectes
La "lutte bio" en quelques phrases ; en une image.
Pour approfondir le sujet :
Les mots de la LB : vocabulaire et définitions.
Autres méthodes non chimiques. Un
historique. D'autres articles ligne. Le
Dossier de l'environnement
Lutte biologique II .
La lutte bio sur La Toile et sur le Web.
C'est un moyen élégant de réduire les effectifs d'un
organisme - animal ou plante - gênant, en le faisant dévorer
par un de ses ennemis naturels. Les insectes sont très présents
dans la lutte biologique (LB). D'abord comme cible : contre ravageurs des
cultures et vecteurs de maladies, on a recours aux services de bactéries,
de champignons, de virus, de nématodes, de poissons même? et
surtout d'autres insectes, prédateurs ou parasites. En second lieu
donc comme agents de LB (ou " auxiliaires ") pour détruire
les insectes ravageurs ou gênants évoqués ci-dessus -
mais aussi des plantes indésirables, envahissant champs ou canaux.
De très nombreuses espèces sont mises à contribution,
que les individus soient simplement prélevés dans un lieu puis
relâchés là où sévit l'indésirable
(à charge pour eux de s'établir et de se multiplier - on parle
d'acclimatation) ou qu'il faille les multiplier en insectarium à chaque
saison (on pratique des " traitements biologiques "). Par exemple,
la Coccinelle Rodolia cardinalis fut prélevée en Australie,
où est son habitat naturel, et installée en Californie où
les agrumes dépérissaient sous l'action de la Cochenille
Icerya purchasi (elle-même soupçonnée de provenir
d'Australie). Opération victorieuse - les coccinelles,
génération après génération, ont croqué
les cochenilles - qui se passait en 1868. À l'époque,
l'ingéniosité devait bien pallier l'absence d'insecticides
chimiques, dont on a abusé depuis.
Un exemple plus récent : pour lutter contre la Pyrale du maïs
- une chenille que l'agriculteur redoute -, on envoie des vagues
successives de millions de micro-Hyménoptères, des Trichogrammes
(qu'on a élevés sur des oeufs d'un autre papillon), pondre
dans les oeufs de la Pyrale, leur larve tuant le ravageur. Une méthode
efficace, si elle est bien appliquée, et respectueuse de l'environnement.
En dépit des travaux effectués et en cours, il n'y a pas -
et de loin - d'arme disponible contre chaque insecte impliqué comme
ravageur ou vecteur de maladie, et il demeure rare que la lutte biologique
élimine les plantes indésirables. Et les éventuels effets
indésirables de la LB (sur la faune locale) sont examinés avec
grand soin.
Pour approfondir le sujet:
Les mots de la LB
: vocabulaire et définitions.
Autres méthodes non
chimiques.
Un
historique.
D'autres articles
ligne. Le Dossier de l'environnement
Lutte biologique
II.
La lutte bio sur La Toile et sur le
Web.
Les mots de la lutte biologique
La définition officielle (de l'OILB-SROP)
stipule que la lutte biologique est «
l'utilisation d'organismes vivants pour
prévenir ou réduire les dégâts causés par
des ravageurs
».
Le principe est simple :
La lutte biologique est basée sur l'exploitation par l'Homme et à
son profit d'une relation naturelle entre deux êtres vivants :
- la cible (de la lutte) est un organisme indésirable, ravageur
d'une plante cultivée, mauvaise herbe, parasite du bétail...
;
- l'agent de lutte (ou auxiliaire) est un organisme
différent, le plus souvent un parasite (ou
parasitoïde), un prédateur ou un agent
pathogène du premier, qui le tue à plus ou moins brève
échéance en s'en nourrissant ou tout au moins limite son
développement. Ce peut être un concurrent (lutte autocide,
ci-dessous).
Les modalités sont variées et
différents classements sont en usage. Celui-ci, qui concerne la lutte
contre les insectes, est classique :
Quelques unes sont vieilles comme le monde, beaucoup peuvent se substituer à tout ou partie des traitements chimiques (en lutte raisonnée ou lutte intégrée) au moins dans certains cas, certaines ne sont pas dépourvues d'inconvénients...
- Les méthodes mécaniques :
la tapette à mouches, le bâton (ou le fusil), la brosse,
l'échenilloir, le secouage (Insectes des grains), mais aussi les
barrières (moustiquaire, grillage) et l'emballage, la glu, etc.
- Les méthodes physiques :
le froid, le chaud, les micro-ondes, les radiations ionisantes, les infra-sons,
les ultra-sons, les U.V., etc.
- Les méthodes psychiques :
Les leurres, les appâts, les pièges, les épouvantails...
avec leurs développements modernes par utilisation de pièges
lumineux munis de grilles d'électrocution (dans les magasins, autour
des piscines, etc.), d'attractifs alimentaires (empoisonnés), de
phéromones (de synthèse) de rapprochement des sexes ou
d'agrégation, de cris d'alarme enregistrés, etc., à
rapprocher des plantes-pièges.
La lutte par confusion utilise un analogue de synthèse de la
phéromone de rapprochement des sexes (produit volatil émis
par la femelle vierge d'un papillon - par exemple -, capable d'attirer les
mâles à très grande distance) non pas en vue de capturer
ces mâles dans un piège, mais pour les désorienter. La
phéromone est épandue sur le verger ou la forêt ; dans
cette atmosphère saturée de signaux sexuels, les papillons
mâles sont incapables de détecter les femelles, qui restent
donc infécondes.
- Les méthodes culturales (ou environnementales ou
préventives) :
Elles comportent d'une part l'emploi de variétés résistantes,
plantes entières ou porte-greffe sélectionnées qui opposent
aux ravageurs des barrières a priori (mécaniques, chimiques)
ou a posteriori (une fois ingérée, la plante est plus
ou moins indigeste ou toxique ou noie l'agresseur dans la résine ou
la sève) ou qui tolèrent ou compensent très vite les
déprédations. C'est l'exploitation de propriétés
naturelles (ou artificielles) de résistance aux Insectes phytophages
(et aux agents pathogènes) que possèdent certaines lignées
de plantes. L'emploi de variétés génétiquement
modifiées pour résister à un insecte se rattache
théoriquement à cette catégorie.
Elles consistent d'autre part à créer des modifications du
milieu défavorables aux animaux nuisibles : par éclaircie,
dessiccation superficielle du sol, élimination des abris et des
résidus de culture, enlèvement des arbres abîmés
et des bois gisants propices aux ravageurs de faiblesse, etc.
Les pionniers, à la fin du XIXe siècle, armés de beaucoup d'imagination et de constance ont connu des succès. L'invention du DDT et du HCH (à la fin de la IInde Guerre mondiale) a rendu la lutte biologique obsolète, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive des limites pratiques et écologiques de la lutte chimique...
Jourdheuil P., Grison P., Fraval A., 1991. La lutte biologique : un
aperçu historique. Le Courrier de la Cellule Environnement
de l'INRA, 15, 37-60.
(L)
Le principe général de la lutte biologique repose
sur l'attibution du rôle d'auxiliaire de l'homme, dans son combat contre
les ravageurs de cultures, à un organisme vivant. Alors qu'en
matière d'écologie, la lutte biologique tend à être
considérée comme une unité conceptuelle, les praticiens
lui reconnaissent une grande diversité. Elle est née dans un
contexte où la préoccupation était de pallier les
insuffisances de la lutte chimique, se joignant à celle-ci. Actuellement
elle répond au souci de combattre les ravageurs dans le respect de
la nature : la lutte biologique constitue la base de la lutte
intégrée. Les auteurs, en revisitant les grands
événements marquants de son histoire, proposent plus qu'un
simple aperçu chronologique : l'intérêt appliqué
des organismes entomophages sert de support à une réflexion
sur les principes de recherches coordonnées et structurées,
sur la pluridisciplinarité des savoirs mis en jeu et sur
l'internationalisation de la démarche. Le rôle déterminant
de l'INRA dans l'histoire de la lutte biologique passe autant à travers
la création et le développement de stations
spécialisées que par le travail et la persévérance
de chercheurs illustres. Un hommage rendu à ces pionniers, en quelque
sorte...
De la même source, le Courrier de l'environnement de l'INRA, des textes (reproduits in extenso) sur plusieurs aspects importants de la lutte biologique :
Guilbot R., 1991. Exemples de lutte biologique en milieux urbain et
péri-urbain. CC, 13, 30-34.
(L) (°)
Ces milieux urbains et péri-urbains offrent aux insectes
abris et nourriture. Les interventions phytosanitaires, nécessaires
à la protection des espaces urbains contre les insectes phytophages
et autres ravageurs, ne tiennent pas compte de la fragilité des
équilibres biologiques. Plus sûre en matière de protection
de l'environnement, la lutte biologique est à privilégier.
L'auteur nous en présente différentes stratégies à
travers trois exemples : la lutte biologique contre les insectes
défoliateurs en Loire-Atlantique, la démoustication dans trois
régions de France et l' « opération coccinelles »
à Caen.
Hawlitzky N., 1992. La lutte biologique à l'aide de
Trichogrammes. CC, 16, 9-26.
(L)
L'emploi des Trichogrammes, auxiliaires de lutte biologique
contre les ravageurs phytophages, rassemble les intérêts de
chercheurs du monde entier. Ces parasitoïdes pondent dans les oeufs
d'autres insectes et s'y développent à leurs dépens,
éliminant les ravageurs avant même que ceux-ci n'aient
commencé à faire des dégâts : un atout important
qui justifie la place accordée aux Trichogrammes parmi les Insectes
les plus étudiés dans le contexte de lutte biologique.
Particulièrement bien détaillé, l'exemple concluant
de la lutte contre la Pyrale du maïs, réalisé par l'INRA
et ses collaborateurs universitaires ou privés, souligne l'ampleur
des travaux de description, d'expérimentation, tableaux et schémas
à l'appui. Nouvel objectif d'étude : la garantie de
l'efficacité de la lutte par Trichogrammes dans les régions
chaudes. A suivre...
Cayrol J.C., Djian-Caporalino C., Panchaud-Mattei E., 1992. La lutte
biologique contre les Nématodes phytoparasites. CC, 17, 31-44.
(L)
Ils sont discrets, petits, mais occasionnent des
dégâts sur de nombreux types de cultures dont l'incidence
économique revêt un caractère mondial : les nématodes
phytophages, parce que particulièrement résistants, donnent
du fil à retordre aux agriculteurs. Majoritairement employés,
les nématicides chimiques sont efficaces mais risquent, à
brève échéance, d'être interdits d'utilisation,
compte tenu de leur toxicité. Le développement de moyens de
lutte alternatifs est impératif. L'INRA, pionnier en la matière
avec le dépôt d'un brevet concernant l'emploi d'un champignon
prédateur, propose un véritable inventaire de ces moyens
biologiques. Champignons nématophages, plantes mycorhizées,
bactéries et plantes nématicides, encore à l'étude,
apportent des solutions très prometteuses.
Pascal M., 1993. Perspectives de lutte biologique contre les Rongeurs
champêtres. CE, 19, 45-52.
(L)
L'image attendrissante du petit rongeur champêtre
s'assombrit lorsque l'on évoque le nombre de pathologies virales qu'il
est susceptible de transmettre. Alors, lutte chimique, lutte
bactériologique ou utilisation des prédateurs naturels ? Dans
l'état actuel des connaissances, cette dernière voie semble
la plus adaptée. A condition toutefois d'opter, à court et
à moyen termes, pour le renforcement des effectifs de prédateurs
autochtones, dans le cadre d'une lutte intégrée contre ces
rongeurs.
Breton F., Cheylan M., Lonsdale M., Maillet J., Pascal M., Vernon P., 1997.
Les invasions biologiques. CE, 32, 11-28.
(L)
(°)
Cet « article » est la transcription - par Christine
Silvy - d'une émission radiophonique de France Culture,
La Science et les hommes
(Atelier du savoir), préparée et animée par Françoise
Breton. Lancés sur les ondes le 2 avril 1997, les propos des cinq
invités et de la productrice sont reportés ici sans
réarrangement ni réécriture de fond. Un débat
livré en différé (dont les arguments n'ont pas vieilli)
auquel on a voulu conserver sa spontanéité et son langage
parlé.
Plantes et animaux ont conquis leur aire de répartition
actuelle par l'association de phases lentes et de phases brusques d'expansion.
Dans ce dernier cas, l'homme peut se retrouver face à une mauvaise
herbe ou à un ravageur nouveau très nuisible. Mais dans la
plupart des cas récents, c'est lui qui a provoqué l'invasion,
en transportant des individus de l'espèce. Ce peut-être involontaire
-et être dû à un défaut de vigilance (les larves
de moustiques ont ainsi franchi l'océan dans l'eau qui reste dans
le creux des pneus usagés, l'algue Caulerpe qui envahit la
méditerranée se serait échappée d'un aquarium...)
- ou volontaire. Cas banal de l'installation d'animaux de rente ou gibier
dans des territoires nouvellement colonisés (le lapin en Australie),
cas plus curieux de l'apport d'animaux sauvages participant à des
rites (sur les îles côtières, notamment), cas lamentable
de l'introduction de prédateurs incontrôlables (cf. les mollusques
des îles du Pacifique).
Dans tous les cas, les écosystèmes les plus vulnérables
sont les îles. Elles constituent également des laboratoires
où l'on tente d'éradiquer les envahisseurs qui n'ont rien à
y faire. Et certaines invasions provoquées sont tout bénéfice
: cas des agents de lutte biologique (bien choisis).
Frandon J., Kabiri F., 1998. La lutte biologique contre la Pyrale du
maïs avec les trichogrammes.
Évolution de la technique pour une utilisation à grande
échelle. +++ (L)
La lutte biologique contre la Pyrale du maïs avec les
trichogrammes, fruit d'une étroite collaboration entre la
société BIOTOP et l'INRA, a connu une extension importante
en France où elle a été appliquée sur plus de
50 000 ha en 1998. Cette réussite en grande culture n'a été
possible qu'aux prix d'importants efforts de recherche concernant la production
de masse des auxiliaires, la logistique, la prévision du vol du ravageur
et la technique de lâcher. La principale amélioration a
été la mise au point d'un lâcher unique des
parasitoïdes avec une logistique simplifiée en maintenant un
niveau élevé d'efficacité et de fiabilité.
L'évolution technique ainsi que les résultats obtenus au champ
sont présentés.
(résumé des auteurs)
Le Dossier de l'environnement Lutte biologique II
La Mission environnement-société (ME&S) de l'INRA, alors "Cellule environnement", avait publié un dossier Lutte biologique, réalisé par Alain Fraval. Les 1 500 exemplaires sont tous distribués, le sujet est toujours chaud : d'où le projet - dont le lancement a été accompagné de l'ouverture de la présente page - d'un nouveau dossier, au contenu original, dont se sont chargés A. Fraval et Christine Silvy.
Cet ouvrage mêle, dans un ordre auquel on ne cherchera pas de signification
particulière, articles de fond et textes plus anecdotiques,
nouveautés et reprises (traduites en français pour cet ouvrage
pour certaines), documents de base et informations d'actualité ; on
y retrouve le 3e opus de la série Quantifions (des
chiffres !) et on y découvre le résultat d'une enquête
(journalistique) sur les avis recueillis auprès d'un public varié
sur la lutte biologique. En annexes, une orientation bibliographique et des
liens internautiques sont proposés.
L'ensemble se veut une contribution à un sujet important, une aide
à la compréhension de phénomènes biologiques,
de processus techniques et de concepts multiples et souvent complexes. Il
ne se pose pas comme une encyclopédie, car certains aspects ont
été traités succinctement, partiellement ou pas
traités du tout ; et qui pourrait figer un état de l'art sur
la lutte biologique ? À noter que le présent ouvrage ne traite
pas - ou seulement incidemment - des plantes génétiquement
modifiés par la greffe d'un gène d'auxiliaire.
Les bibliothèques et, de plus en plus, Internet offrent un vaste (et
hétéroclite) ensemble de documents sur la lutte biologique.
Puisse notre ouvrage, lu " à l'ancienne " ou consulté via Inernet
(il est partiellement en ligne), en faciliter l'abord pour tous ceux qui
veulent en savoir plus sur ces méthodes pour juguler les ravageurs,
les pathogènes, les vecteurs, les mauvaises herbes et toutes les "
pestes ", méthodes a priori en accord avec les préoccupations
les mieux fondées de protection de l'environnement.
Sommaire
Les (L) signalent les articles en ligne
Les (L) marquent les articles disponibles sur écran. D'autres éléments de ce dossier seront mis en ligne prochainement sur le site du Courrier de l'environnement. Le dessin de Rousso, ci-dessous, est repris du Courrier de l'environnement n°39.
Réalisation : Alain Fraval, assisté de Claire Brenot.
Tirage : 2 000 exemplaires. Prix : 150 F ou 22,85 €.
L'ouvrage est diffusé par INRA Editions : route de Saint-Cyr, 78026
Versailles cedex, tél.: 01 30 83 34 06, fax: 01 30 83 34 49,
dessauva@versailles.inra.fr.
Chèque à l'ordre de INRA Editions (+ 30 F ou 4,57 € de
port).
Citation en bibliographie :
Fraval A., Silvy C. (dir.), 1999. La lutte biologique (II). Dossiers
de l'Environnement de l'INRA n°19, Paris, 274 p.
Il est des sujets plus rebattus et mieux traités que la lutte biologique sur la Toile. Quelques sites, cependant, méritent le clic.
Enquête nationale annuelle sur la lutte bio en cultures légumières et ornementales, par J.-C. Maisonneuve. Des statistiques en ligne sur le site du SRPV de Bretagne.
La lutte biotechnologique contre les ravageurs par le Service canadien des foêts : principe, exemple, programmes, élevages en cours et présentation des chercheurs.
Les moyens biologiques dans une démarche de protection raisonnée des cultures, par FARRE, Forum de l'agriculture raisonnée respectueuse de l'environnement.
La lutte contre les diptères piqueurs (Canada) à l'aide de poissons larvivores et de microorganismes pathogènes.
Les bio-insecticides et les Trichogrammes par Science au quotidien (M.-A. Caillaud, INRA)
Lutte biologique contre la Pyrale du maïs Ostrinia nubilalis à l'aide de Trichogrammes (photo ci-contre). Un "Projet innovation" de la Commission européenne.
La lutte
biologique (Les principes de la lutte biologique , Les superstars
de la lutte bio, La lutte biologique à l'aide des trichogrammes, Un
sujet de recherches: les relations plantes-hôtes-parasitoïdes,
Bibliographie) par les élèves ingénieurs agronomes
de l'INA-PG ("l'Agro") ;
La
lutte contre les invertébrés (insectes, nématodes)
par les élèves de l'UV Entomologie de l'INA-PG (nov.-déc.
1998) : des dossiers qui illustrent les voies de recherches les plus
prometteuses actuellement, utilisant beaucoup des techniques de trangenèse.
Ces pages sont à considérer comme des travaux d'étudiants,
pas plus, pas moins...
Dans la même série, par Lilian Gout,
Les
biopesticides microbiens, une application des biotechnologies
à la lutte biologique (Comment sont élaborés les
biopesticides microbiens ? Quels enjeux économiques pour les biopesticides
microbiens ? Quel avenir pour les biopesticides microbiens face aux plantes
transgéniques ?).
Réseau sur les méthodes de lutte contre les ravageurs forestiers, au Canada (y compris lutte bio).
Étude économique de fond sur l'industrie canadienne de la biotechnologie : un document pesant et riche en 6 chapitres (vue d'ensemble du milieu canadien de la biotechnologie, sa compétitivité internationale, tendances et prévisions en biotechnologie, commercialisation des produits biotechnologiques, réglementation environnementale et biotechnologie, droits de propriété intellectuelle) suivis d'un glossaire.
Par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), société d'État canadienne : Les femmes et la lutte intégrée : le modèle philippin ; La lutte intégrée et le charançon de la pomme de terre au Pérou.
Les pages de l'étude SIILB fournissent de l'information technique sur les insectes susceptibes d'être utilisés comme agents de lutte biologique, notamment dans les domaines de la taxinomie et de l'identification de ces organismes. Pages élaborées par Agriculture et Agroalimentaire Canada (ill. ci-contre : Diptère contre Hanneton japonais ?).
La Jacynthe d'eau vaincue par le Charançon Neochetina eichhorniae en Zambie, par SYFIA n°102 - juillet 1997.
Succès contre une cochenille farineuse du manguier Rastrococcus invadens au Sénégal, à l'aide Gyranusoidea tebigi et d'Anagyrus mangicola (Hyménoptères asiatiques), déjà éprouvés au Togo. Par SYFIA n°79 - août 1995.
La lutte biologique contre Lymantria dispar au Maroc.
Les champignons
entomopathogènes
1. Le cycle infectieux ; 2. Les types de Champignons entomopathogènes
; 3. La lutte biologique. Par des étudiants de l'Agro (INA-PG).
Insectes parasitoïdes d'insectes nuisibles au Canada : "liste à jour des insectes parasitoïdes de la légionnaire bertha, de la fausse-teigne des crucifères, de la tordeuse à bandes obliques et de la tordeuse occidentale de l'épinette pour l'Amérique du Nord et le Mexique ainsi qu'un guide d'identification illustré des parasitoïdes de la légionnaire bertha. À cette liste viendront s'ajouter au cours des prochaines années (1999-2001) des clés d'identification illustrées de tous ces parasitoïdes, à l'exception des Ichneumonides (Hyménoptères). On prévoit également d'élaborer une liste et une clé illustrée des Chalcidoïdes hyperparasites de pucerons du Canada et des États-Unis." A surveiller !
Bacillus thuringiensis, "un insecticide sûr contre les chenilles" (et d'autres monographies), par Environnement Canada.
AEF Global produit et vend des biopesticides (depuis le Québec).
Quelques adresses de labos :
Ecobiologie
des insectes parasitoïdes (et applications à la
lutte biologique) à l'univeristé de Rennes.
Lutte biologique et
intégrée en phytopathologie et en zoologie
appliquée, département du Centre de recherches agronomiques
de Gembloux.
Ce n'est pas de l'entomo mais...
Les poissons d'élevage permettent de lutter contre un escargot (Pomacea canaliculata) qui ravage les rizières du Vietnam.
Par le CRDI : Lutte biologique contre la striga (un champignon contre une mauvaise herbe...).
Si l'utilisation de plantes génétiquement modifiées - largement commentée sur la Toile- ne fait pas pas partie de la lutte biologique, les sujets autour de la transgenèse ne peuvent être évités.
La transgénèse, une voie alternative à la lutte chimique pour la protection des plantes ? Par Guy Riba, avec un encadré sur les Baculovirus par G. Devauchelle. Un chapitre de l'indispensable ouvrage Les OGM à l'INRA.
La transgenèse au secours de la lutte biologique par Keller Guylaine.
Mais les encyclopédies, forums, et grandes bases de données, vous les lirez en anglais... Voici quelques points de départ, ne manquez pas d'exploiter les listes de liens proposées par ces sites.
Biological
control : A Guide to Natural Enemies in North America
par C.R. Weeden, A.M. Shelton et M.P. Hoffmann. Facile d'accès, bien
articulé,complet, très bien illustré... Avec un glossaire.
Par l'université Cornell.
The National Biological Control Institute propose des pages plus "professionnelles".
The Biological Control Virtual Information Center dispense des informations pratiques, en tout cas concrètes (Tell me more about biological control, Where can biological control be used?, How do I use biological control?, Links to other biological control sites).
IOBC, International Organization for Biological Control (= OILB), Nearctic Regional Section : un petit site...
The Association of Natural Bio-control producers : informations pour les producteurs d'auxiliaires, les distributeurs, les utilisateurs et le grand public.
Biological control of weeds : contre les mauvaises herbes, les auxiliaires sont souvent des insectes phytophages.
Biological control: Is it safe? La sûreté des introductions d'auxiliaires en Nouvelle Zélande, par Barbara Barratt.
IPM Almanac,
un petit dictionnaire anglais-anglais de la lutte intégrée,
bien utile !
[R] Enfin, amis webmestres, pour vous procurer des coccinelles (pas très belles mais remuantes), cliquez ici.
Et à votre avis ?
Vous avez parcouru cette page et ses prolongements, vous avez découvert, vérifié, révisé, approfondi, examiné... Si vous souhaitez apporter votre contribution à ce sujet précis, donner votre avis sur la lutte bio, dire vos espoirs et/ou vos craintes ou rapporter votre expériencede naturaliste curieux, citoyen, agriculteur (bio ou pas), entomologiste, technicien, phyto, gérant d'insectarium, chercheur, hyménoptériste, récoltant-négociant en coccinelles, s'il vous démange de proposer des liens internautiques incontournables... tournez sept fois votre souris sur son tapis s'il faut puis cliquez ici.
Et après ?
Eh bien, votre prose sera candidate à l'affichage sur une page Web
spéciale de ce site, un grand écritoire qui rassemblera les
textes issus de cette invitation (un recueil, pas un "forum" ni un
"babillard").
Et qu'est-ce qu'on gagne ?
Une reconnaissance certaine et, pour ceux qu'un jury impérialement
souverain mais très généreux choisira, un
Dossier Lutte biologique
II !
Alain Fraval, page
inaugurée le 1er juillet 1999, à
peaufiner et à compléter...
Vers la page d'accueil
d'OPIE-Insectes