Vers la page d'accueil d'OPIE-Insectes
Ayant aperçu une Belle-dame (Cynthia cardui) marquée
dans le Nord Ardèche, le week-end du 8 mai, je recherche toute personne
qui aurait vu une ou plusieurs Belle-dames marquée(s) au feutre jaune
sous l'abdomen (touffe de >poils nettement jaune, teinte non naturelle).
Je recherche aussi la personne >qui a opéré ce
marquage. Antoine Lévêque, coordinateur du Groupe OPIE - Insectes Migrateurs migrateurs@insectes.org |
Recherche, Propose,
Appels à témoignage
Communiqués :
Amateurs, écrivez !
L'OPIE recherche vos excédents d'élevage
Conseils aux annonceurs.
Tous documents
(articles revues, bulletins
) relatifs au super-ordre des
Névroptèroides (Mégoloptères, Raphidioptères
et Planipennes) et tout particulièrement sur les Mantispidés
et les Myrméléontidés.
Recherche aussi des contacts entomologiques en Mayenne (53) pour la
création d'une association départementale.
Matthieu GIACOMINO
18, place Mazarin - 53500 Ernée
giacomino.matthieu@wanadoo.fr
Souches
d'Attacidés hivernants à l'état nymphal, principalement
Hyalophora cecropia, Actias selene, Actias luna et Philosamia
cynthia.
Philippe BOXBERGER
68, chemin de la Cathédrale - 34190 Cazilhac
Souches de
Sypiloidea sypilus, Neohirasea sp. et Chrondostesthus woodfordi
(Phasmidés).
Pierre LAMOUR
4, place Jules Guesde - 62220 Carvin
Contacts avec
éleveurs de Cétoines françaises (Col.
Scarabéidés) pour échanges et correspondances.
Geoffroy ZINI
12, bloc Pézole - 25700 Valentigney
Souches des
Coléoptères Anobiidés Oligomerus brunneus et
Stegobium paniceum pour réaliser des élevages et des
recherches ainsi que tous contacts avec des entomologistes connaisseurs des
Coléoptères Anobiidés et Dermestidés.
Fabien FOHRER
Campagne l'Aubéry - Les Cadesteaux - 13127 Vitrolles
Contacts
entomologiques dans la Sarthe afin de mettre en place une association
entomologique départementale.
Rodolphe BÉCAN
117, rue de la Corderie - 72000 Le Mans
L'OPIE recherche d'octobre à mars
pour diffusion auprès de ses adhérents, des souches hivernantes
de Lépidoptères Attacidés et Sphingidés de bonne
qualité d'élevage facile. Prière de proposer vos
excédents de production auprès du service des élevages
de l'OPIE.
Propositions à effectuer au 01-30-44-51-26 ou à
guilbot@jouy.inra.fr
À Palavas-les-Flots (34) du 18 au 20 octobre 2002
Après le succès de la présentation des insectes lors du salon de l'oiseau et de la nature des 13 et 14 octobre dernier à Palavas-les-Flots, les organisateurs réitèrent leur manifestation du 18 au 20 octobre prochain à la salle polyvalente sur le thème des oiseaux et des insectes. De nombreux élevages d'insectes seront présentés, accompagnés de collections et de panneaux pédagogiques. Des animateurs passionnés encadreront les visiteurs tout au long de cette manifestation, la journée du 18 restant consacrée à l'accueil des groupes scolaires. Les visiteurs pourront venir découvrir le monde fabuleux des insectes les 19 et 20 octobre de 9h30 à 18h30. |
Pour les aventuriers, naturalistes amateurs ou professionnels
assoiffés de prospection en forêts tropicales
il existe
en Guyane, une petite société de location de camping-car 4x4
Mercedes, tout confort, avec option d'une remorque équipée
de gros matériel (groupe électrogène 220V 1500W, etc.)
qui propose ses services pour la découverte de la forêt amazonienne.
Informations sur le site
perso.wanadoo.fr/camping-car-guyane-location |
Souches de
Baculum thai, Heteropteryx dilatata, Eurycantha calcarata, Medaura jobrensis,
Neohirasea maerens et Sceptrophasma hisipidula
(Phasmidés).
Pierre LAMOUR
4, place Jules Guesde - 62220 Carvin
Souche de Sphinx
ligustri (Lépidoptère Sphingidé) pour
échange.
Jean-Louis DEVAUX
3, rue d'Armentières - 59210 Coudekerque-Branche
Cocons de grande
taille de Saturnia pyri (Lépidoptère Attacidé).
Philippe BOXBERGER
68, chemin de la Cathédrale - 34190 Cazilhac
Enquête sur la Mineuse du marronnier, Cameraria ohridella
(Lépidoptère Gracillariidé)
Afin de connaître les voies de migration de cette mineuse en France,
nous souhaiterions recevoir toutes observations que vous pourriez faire de
cette espèce sur le territoire national.
Contact : Sylvie AUGUSTIN ou Sylvain GUICHARD |
Le Groupe OPIE-Insectes migrateurs recherche des observateurs
partout en France métropolitaine, Corse comprise, pour une étude
sur les migrations des papillons dans notre pays. Votre collaboration sera
la bienvenue. Renseignements : Antoine LÉVÊQUE Groupe OPIE-Insectes migrateurs 10, rue de la Vieille Montagne - 60700 Pont-Sainte-Maxence leveque.a@gentiane.enitac.fr (consulté jusqu'à fin mars 2003) |
Appels à témoignages
Paru dans Bretagne Vivante (n°2 ,été/automne 2001)
Réunis à l'occasion de l'assemblée générale du 23 avril 2001, quelques membres du groupe "invertébrés" de Bretagne Vivante ont souhaité lancer des enquêtes sur quelques espèces remarquables. L'objectif est de faire participer un maximum d'adhérents de l'association aux enquêtes sur les invertébrés par le biais d'espèces spectaculaires, faciles à reconnaître. Le choix s'est porté, dans un premier temps, sur une araignée (Argiope fasciée), deux papillons (le Machaon et le Flambé) et un coléoptère aquatique (le Gand Hydrophile).
Ces enquêtes ont une durée limitée, le rendu des résultats ayant été fixé à la fin de l'année 2003. Nous avons donc trois saisons estivales pour nous mettre en chasse. Toutes les données passées sont les bienvenues même si les dates restent imprécises. Pour chaque observation, nous avons besoin, si possible, de la date, de la localisation géographique (lieu-dit,, commune et département), de l'abondance et du milieu fréquenté. Pour les papillons, les observations de chenilles sont particulièrement importantes, de même que les renseignements sur les plantes qu'elles fréquentent.
L'Argiope fasciée : Argiope bruennichi
Le mâle est petit, terne et, pour tout dire, plutôt insignifiant. Ce n'est pas le cas de sa femelle ! Sa grande taille et sa spectaculaire livrée tigrée la rendent reconnaissable sans aucun risque de confusion. Ainsi déguisée en guêpe ou en frelon, tous les oiseaux l'évitent, aussi se tient?elle toujours bien en évidence, en plein jour, au centre de sa toile. Celle?ci est placée près du sol, accrochée à des graminées.
L'argiope fréquente les milieux ensoleillés où abondent ses proies préférées : les criquets. Peu importe que le site soit aride ou marécageux, du moment qu'il comporte de hautes graminées où accrocher sa toile, puis son cocon. Elle ne fréquente donc que les lieux épargnés par la fauche !
Les adultes sont observables de fin juillet à début octobre dans des milieux très variés : tourbières, rives d'étangs, landes, dunes, prairies à l'abandon, friches et même prés salés de bord de mer... Bien qu'assez répandue en Bretagne, sa répartition mérite d'être précisée car elle fréquente surtout des milieux marginaux dont beaucoup sont en régression.
Clichés P. Velay - OPIE
Patrick LE MAO
2, rue du Clos de la Fontaine - 35800 Saint-Briac
sepnb.rennes@wanadoo.fr
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Les Porte-queue de Bretagne : le Machaon, Papilio machaon et le Flambé Iphiclides podalirius
Qui ne saurait reconnaître le Machaon, notre plus beau et notre plus grand papillon diurne ? Mais attention ! Il a un frère, le flambé aux ailes tigrées... La répartition de ces deux espèces mérite d'être précisée en Bretagne.
Le machaon, grand voilier aux déplacements importants, pourrait être vu un peu partout. Mais où se reproduit?il encore ? Il est donc très important de rechercher aussi sa chenille qui se développe sur de nombreuses espèces d'ombellifères (carotte, fenouil, criste marine ... ).
Le flambé était surtout présent dans le sud-est de notre région où sa chenille vivait sur les prunelliers. Il a beaucoup régressé et peut?être a?t?il déjà disparu de Bretagne. Toutes les données, même anciennes, sont recherchées !
Ces deux espèces ont beaucoup souffert du développement de l'agriculture intensive et de l'utilisation sans cesse croissante des pesticides. Il devient urgent de faire un point sur leur répartition !
Cliché P. Velay - OPIE
Gérard THIBERGHIEN
38, square Ludovic Trarieux - 35200 Rennes
gerard.tiberghien35@libertysurf.fr
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Le Grand-hydrophile : Hydrous piceus
Pouvant atteindre 5 cm, c'est l'un des plus grands coléoptères de France. Aquatique, il faut se garder de le confondre avec un dytique. Il se distingue aisément des grandes espèces de ce groupe par sa livrée brune uniforme, sans le liseré crème en bordure des élytres. Les courtes antennes terminées en massue (à ne pas confondre avec les longs palpes filiformes) sont un critère très utile pour confirmer la détermination.
Contrairement aux Dytiques, l'adulte est phytophage. Il fréquente donc principalement les eaux douces riches en végétation (étangs, mares et marais) où on peut le trouver d'avril à octobre. Il présente la particularité d'enfermer sa ponte dans un gros cocon relié à la surface par un tube respiratoire pouvant atteindre trois centimètres. Ce cocon est très caractéristique de l'espèce.
Même sans explorer étangs et marais, vous rencontrerez peut?être ce gros coléoptère chez vous, un soir d'été. Il fait partie des insectes attirés par la lumière qui viennent heurter les vitres éclairées pendant la nuit.
Jacques PETIT
Le Petit Clos - 22800 Saint Brandan
Gérard Luquet, lépidoptériste au Muséum national d'histoire naturelle et connaisseur des Orthoptères nous signale que l'insecte représenté sur la couverture de notre numéro précédent (121) n'est en aucun cas Meconema thalassinum (qui est un Tettigonidé à très longues ailes), mais une femelle de Barbitistes, probablement Barbitistes serricauda.
Nous le remercions vivement de nous avoir informé de cette erreur que vous auriez aussi pu rectifier de vous-même en consultant l'ouvrage Bellmann H et Luquet G., 1995 - Guide des Sauterelles, Grillons et Criquets d'Europe occidentale - Éd. Delachaux et Niestlé, Lausanne, Suisse, 383 pages.
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Une erreur s'est glissée dans l'illustration de l'article
présenté en page 27 dans notre n°118. En effet, le papillon
représenté n'est pas Meliteae cinxia comme l'annonce
la légende, mais M. phoebus. Cette confusion est liée
au fait que le mâle de M. phoebus représenté montre
une coloration très sombre (présence, entre autre, de points
sur les ailes postérieures) caractéristique que quelques rares
populations en France.
Nous présentons toutes nos excuses à nos lecteurs.
Les auteurs de l'article "La microscopie électronique à balayage : une loupe puissante" nous ont signalé une erreur dans le texte paru dans le n°117 : concernant l'échantillon (p. 12), au lieu de "il est par conséquent nécessaire que celui-ci soit monté entre lame et lamelle, donc en coupes suffisamment minces pour permettre le passage des électrons ", il fallait lire "il est par conséquent nécessaire que celui-ci soit suffisamment fin pour permettre le passage des électrons ".
Une erreur s'est glissée dans l'illustration de la fiche pédagogique de notre n°116 en page 19. En effet, la Sésie représentée n'est pas Synanthedon tipuliformis comme l'annonce la légende, mais S. bembyciformis. L'illustration ci-dessous des deux espèces vous permet d'observer leurs différences.
Synanthedon bembyciformis (Cliché R. Coutin - OPIE)
Synanthedon tipuliformis (Cliché R. Coutin - OPIE)
Toutes nos excuses à nos lecteurs.
[R]
Imago 118, Note d'élevage
Avis de recherche (Lepidoptera)
Certains éleveurs passionnés de notre entourage ont récemment élevé pendant plusieurs générations un Lépidoptère en provenance de République Centrafricaine que nous n'avons pas su identifier.
Proche des Lymantriidae (Porthetria, Euproctis ) que nous connaissons dans nos régions, cette espèce de grande dimension (10 cm pour les femelles) présente un faible dimorphisme sexuel. Mâles et femelles sont de couleur crème avec les ailes finement ponctuées de noir. Les mâles (8 cm d'envergure) se différencient des femelles par des ponctuations plus faibles dans l'aire marginale des ailes antérieures et des antennes légèrement plus épaisses.
L'activité des adultes est nocturne. Après l'accouplement, près de 200 ufs sont rapidement pondus en 2-3 groupes sur les branches et les rameaux, et recouverts au fur et à mesure par les longues écailles que la femelle présente au bout de son abdomen. Ils atteignent 2 mm de diamètre et leur particularité est d'être de couleur rouge corail. Les écailles dont la femelle se sépare pour recouvrir les pontes semblent très urticantes.
Les chenilles sont couvertes de poils souples eux aussi très urticants. Elles s'apparentent aux chenilles des Lasiocampidae que nous connaissons en France.
La plante hôte d'origine n'est pas connue et c'est avec beaucoup de chance que nos éleveurs ont découvert que les Épilobes constituaient une bonne alimentation de substitution (Epilobium angustifolium, E. hirsutum). Des élevages sur Vitis vinifera et Parthenocissus quinquefolia (Vitaceae) ont conduit aussi à des succès. D'autres plantes doivent probablement convenir car les chenilles ont consommé (plus difficilement) Fagus sylvatica (Fagaceae).
Elles possèdent un solide appétit qu'elles satisfont essentiellement la nuit et passent le jour au niveau du sol, au pied des plantes, cachées parmi les feuilles mortes et les broussailles. Au terme de leur croissance (6 à 8 semaines) elles atteignent 12 à 13 cm de long et arpentent la litière pour y construire un léger abris en réunissant des débris du sol avec des fils de soie brune. Les poils de la chenille se détachent alors pour constituer une sorte de bourre à l'intérieur de laquelle va se former une chrysalide lisse de couleur brun foncé.
L'espèce ne développe qu'une génération par an et c'est à l'état nymphal que s'effectue la diapause annuelle.
Á l'heure actuelle, aucun ouvrage consulté n'a encore permis d'identifier cette espèce et nous espérons que parmi nos lecteurs ou les visiteurs de cette page, certains sauront nous donner quelques indications pertinentes pour parvenir à cette fin.
Les femelles présentent une énorme touffe d'écailles
fines au bout de l'abdomen.
(Cliché A. Santin - OPIE)
Les chenilles, essentiellement nocturnes, passent leurs journées
au pied des plantes qui les alimentent (ici de l'Épilobe).
(Cliché A. Santin - OPIE)
Amateurs, écrivez
!
La revue Insectes, selon une tradition qui "s'effiloche" malheureusement,
donne volontiers la plume, dans sa partie Imago, à des
non-professionnels de l'entomologie, mais ayant observé,
élevé, repéré, surveillé... un insecte
particulier, voire une faune entomologique intéressante.
On rappelle donc que tout amateur peut proposer un texte, pas trop long,
surtout clair et bien articulé, bien écrit même, directement
compréhensible des lecteurs. Tout manuscrit (ou tapuscrit) sera lu,
examiné, pesé en se plaçant non pas du point de vue
de censeurs universitaires mais de lecteurs. S'il est bon (sujet, fond, forme),
il pourra, après mise au point, paraître dans les colonnes
d'Insectes.
Un grand merci par avance pour vos contributions et un gros bravo pour votre
courage (il faut affronter l'éventualité d'un refus, c'est
le jeu).
Le "Service Élevages"
de l'OPIE recherche et propose en permanance de nombreuses souches d'insectes
d'élevage.
Dans un souci de régénération des souches en élevage
et en quête permanente d'espèces nouvelles à élever,
le Service Élevage est intéressé par tous les
excédents d'élevage de Grillons, Phasmes, Cétoines et
Papillons dont vous pouvez disposer.
N'hésitez pas à nous informer de vos disponibilités
en insectes d'élevage.
Pour que vos annonces figurent dans Insectes n°120, faites-les nous impérativement parvenir avant le 15 février 2001
Les annonces sont réservées aux abonnés ou adhérents
de l'OPIE.
Elles ne concernent pas les insectes morts ou de collection.
Elles ne concernent pas les insectes protégés ; cependant,
sous certaines conditions, leur élevage et leur étude peuvent
être entrepris avec l'accord du ministère de l'Environnement.
Ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement,
direction de la Nature et des Paysages
20, avenue de Ségur - 75302 Paris 07 SP.
Les annonces sont rédigées clairement et les noms scientifiques
sont précis et bien orthographiés.
Pour être publiées dans de bons délais, les annonces
doivent arriver le deuxième mois suivant la parution du numéro
précédent d'Insectes.
Il est recommandé de donner suite au courrier des correspondants qui
répondent à vos annonces.